Pourquoi le bic ? Car c’est le juste milieu entre le stylo qui glisse trop et celui qui ne glisse pas assez. Cette résistance minimale définit bien son style : fluide. De même, elle n’écrit jamais à un bureau. Elle a prit l’habitude d’écrire sur son canapé à Bruxelles et sur une chaise à Paris.
Elle ne rature jamais, mais je repasse longtemps les phrases dans sa tête en prenant les transports en commun. C'est un bon moyen pour fixer la page qu’elle écrira le lendemain."
Son secret pour l’inspiration est de ne jamais s'arrêter. Elle est comme un muscle gigantesque et athlétique qui ne s'arrête pas de fulminer des romans.
Amélie écrit près de 4 romans par an mais n’en publie qu’un. En décembre, elle relit ses textes et n’en choisis qu’un. Elle pense que lorsque l’on écrit dans un tel état de transport, il faut laisser reposer les choses quelques mois. Les romans qu’elle ne publie pas, elle ne les détruit pas non plus, ces livres sont pour elle. Personne ne les a lus. Elle a prit des mesures afin que ses romans inédits ne soient pas publiés après sa mort.
Elle les lis les critiques mais elles ne me touchent pas. Ce qui l'intéresse, c'est plus l'opinion des lecteurs.
Elle s'investit autant dans chacun de ses livres. Il y a une part d’elle dans chacun d'eux.
Les titres de mes romans surgissent toujours à la fin.
Amélie Nothomb écrit 4 heures tous les matins… Julia Cameron, écrivaine, nous dit que c’est le matin qu’il faut écrire.
Julia Cameron propose d’essayer l’exercice : les pages du matin. Pour cela, munissez-vous d’un cahier ou de feuilles volantes et d’un stylo. C’est tout.
Chaque matin au réveil, prenez trois pages et remplissez-les en écrivant absolument tout ce qui vous passe par la tête. Trois pages de tout ce qui vous passe par la tête. Au bout de trois pages, vous vous arrêtez. Si vous êtes au milieu d’une phrase, aucune importance. Vous mettez de côté les pages, vous ne les relisez pas, vous ne les montrez à personne, et vous passez à votre journée normale. Et ensuite? Ensuite, on est « sous le robinet de la créativité ». Ca vient tout seul et sans effort.
La grande tendance est de vivre le matin. Le monde n’appartient-il pas à ceux qui se lèvent tôt ?
Prenez par exemple « The Miracle Morning », best-seller aux Etats-Unis. Le matin miraculeux… Paru en décembre 2012 cet ouvrage s’est vendu comme des petits pains, jusqu’à devenir la bible des personnes désireuses de vouloir reprendre leur vie en main.
Le principe est de se lever plus tôt pour s’accorder du temps ? Mais pas n’importe comment.
L’auteur, Hal Elrod, préconise cet emploi du temps chaque matin :
- du calme et de la méditation,
- des mantras pour se rappeler qui est le/la meilleur(e),
- visualiser son plan de vie,
- un peu de sport,
- de la lecture et enfin,
- la rédaction de son journal.
Si la méthode intrigue autant, c’est également parce qu’elle a déjà séduit des milliers de personnes et parmi elles, beaucoup de personnalités.
Personnellement je pense qu’il est nécessaire de trouver le juste milieu, c’est à dire de trouver le bon rythme, celui qui convient à soi. Se lever plus tôt tous les matins juste pour le plaisir d’être seule dans la cuisine à préparer le café et de profiter du silence, avant que tout le monde ne se lève. Ou profiter du calme pour écrire…
Le hic, c’est que nous somme 6 dans la famille, et que le premier se lève à 6 heures du matin. Pour être tranquille, il faudrait donc que je sois debout dès 5h30. Sachant qu’il me faut au minimum 30 minutes pour émerger. Et puis je suis plutôt une couche tard. Je travaille bien, certes, lorsqu’il y a le plus grand silence dans la maison… vers minuit !!
Et vous, quand écrivez-vous ?