Pas d'espace avant
Pas d'espace après
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Pas d'espace avant
Un espace après
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Un espace avant
Un espace après
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Un espace à l'extérieur
Pas d'espace à l'intérieur
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/ |
La barre oblique |
. |
Le point |
: |
Les deux points |
( ) |
Les parenthèses |
' |
L'apostrophe |
, |
La virgule |
; |
Le point virgule |
{ } |
Les accolades |
- |
Le trait d'union |
... |
Points de suspension |
! |
Le point d'exclamation |
[ ] |
Les crochets |
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- |
Le tiret |
? |
Le point d'interrogation |
"" |
Les guillemets droits |
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° |
Le symbole degré |
« » |
Guillemets à la française |
“ ” |
Les guillemets à l'anglaise |
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* |
L'astérisque |
% |
Le symbole pourcentage |
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- |
Le tiret des incises |
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Les guillemets
Ah ah !! Mais que voit-on ? Il faillait que ça se complique avec les guillemets...
Qu’est-ce qu’un Guillemet droit ?
Un guillemet droit, c’est ça : " " et c’est différent de ça « » …
Donc, pour un guillemet droit, dit "à l’anglaise" (" ") (enfin pour être juste, les guillemets à l’anglaise c’est ça : “ ”), on applique la même règle que pour les parenthèses : pas d’espace à l’intérieur des guillemets mais un espace à l’extérieur. (ALT 0147 pour obtenir “ et ALT 0148 pour obtenir ”)
Pour les guillemets dits « à la française » (« ») : on applique la règle du signe double, soit un espace avant et un espace après le signe. (ALT 174 pour obtenir : « et ALT 175 pour obtenir : »)
Le tirets
Et pourquoi faire simple lorsque l’on peut faire compliquer avec le tiret ?
En effet, il ne faut pas confondre « tiret » que l’on considère comme un signe simple de ponctuation (donc, un espace après le signe) et le trait d’union qui est considéré comme un caractère (donc pas d’espace)… Eh eh !! Et vous croyez que c’est aussi simple que ça ?
Et bien c’était sans compter sur la césure !
La césure c'est la coupure en fin de ligne d'un mot trop long.
La règle est : On met un tiret à la fin de la première ligne (sans espace) et rien sur le début de la deuxième.
Eh, eh ! Et bien ce n’est pas tout !
Vous avez aussi les incises… On place une incise lorsque l’on veut isoler une partie d’une phrase. Par exemple : Ce petit chat – pas si petit d’ailleurs – savait se rendre féroce.
Normalement, le trait des incises est un peu plus long que le tiret, on l’appelle le tiret cadratin.
Dans le cas des incises, et c’est l’exception qui confirme la règle, nous mettrons un espace avant le signe et un espace après le signe.
Les dialogues
Et maintenant que nous avons élucidé les problèmes de tirets et des guillemets, nous en venons naturellement aux dialogues.
La ponctuation des dialogues est une calamité mais pas une fatalité : quand mettons-nous les guillemets, où commencent les tirets…
Premièrement, on ouvre le dialogue par un guillemet ouvrant "« " et on le ferme par un guillemet fermant "»"
Pour le moment c’est simple.
Lorsque nous avons une seule réplique (je dis bien réplique et non phrase), on l’encadre entre guillemets. Si on use d’une incise (dit-il, répondit l’inspecteur Gontran…), on l’intègre à la phrase seulement si elle se trouve au milieu de la phrase.
Exemple 1 :
« Jim Masterton doit la voir dans le décor qui lui convient, se dit-elle. C’est là une chance merveilleuse, unique. Il faut la saisir. » (Agatha Christie – Le mystère de Listerlade)
Exemple 2 :
« Merde, alors ! » cria-t-il. (Hervé Bazin – L’huile sur le feu)
A chaque changement d’interlocuteur doit ensuite être signalé par un tiret. Et selon la vieille école : sauf pour la première réplique qui doit-être annoncée par un guillemet ouvrant. Et la fin du dialogue, dans ce cas, doit être fermé par un guillemet fermant.
Exemple :
« A forte partie, ça m’en à l’air ! Murmura-t-il enfin.
- Vous craignez que ça continue ?
- J’en ai peur.
- Peur, peur… »
(Hervé Bazin – L’huile sur le feu)
Remarquez que l'incise « Murmura-t-il enfin » est restée dans les guillemets.
Mais dans l’édition, il est de plus en plus l’usage de supprimer tous guillemets dans les dialogues et de ne laisser que des tirets cadratin (Alt + 0151). Aussi, notre texte sera retranscrit comme suit dans nos ouvrages :
- A forte partie, ça m’en à l’air ! Murmura-t-il enfin.
- Vous craignez que ça continue ?
- J’en ai peur.
- Peur, peur…
Voila de quoi nous faire regretter notre bonne vieille plume !