Un enfant qui lit...

ecrivonsunlivre Par Le 29/09/2016 0

Dans Chroniques d'ici et d'ailleurs

"Un enfant qui lit, sera un adulte qui pense… Flore Vasseur"

Nous avons parlé il y a quelques temps des romans épistolaires et de l’intérêt de la lecture chez les jeunes enfants.

Pourquoi alors ne pas lier les deux ?

C’est ce que fait Epopia… (qui a également fait l’objet d’un précédent article).

Rémy Perla, le fondateur d’Epopia, entreprise qui, nous vous le rappelons, fonde son activité sur des relations épistolaires entre des enfants et un royaume magique (ou une réserve animalière ou, à venir, un nouvel univers peuplé de dinosaures…) vient de recevoir la  médaille d’or du concours Lépine, à Strasbourg – et plus spécifiquement du prix Eurodistrict pour son idée d’impliquer des enfants dans la lecture et l’écriture sous la forme de correspondance grâce à l’intervention humaine mais aussi d’un logiciel d’intelligence rédactionnelle.

Enfant

Lors de notre Interview, que vous retrouverez prochainement sur les ondes de la radio RVM puis en podcast sur notre site, Rémy Perla nous parle d’Epopia et de ce que son entreprise peut apporter aux enfants.

Selon une enquête réalisée sous l'égide du ministère de la culture et de la communication, seulement 33,5 % des enfants de 11 ans affirment "lire des livres tous les jours", ce maigre pourcentage dégringolant à 9 % quand ils arrivent à 17 ans.

Nous savons que la lecture n'a que des avantages.  C’est pourquoi il est important de la faire aimer aux enfants dès leur plus jeune âge.

Alors, quel est donc le secret d’Epopia pour éveiller les enfants à la lecture et à l’écriture ?

Remy Perla nous dit :

« Tous les enfants adorent recevoir du courrier donc quand il Histoire medievale2arrive une  lettre, ils se jettent dessus. Ils vont recevoir une couronne, la carte d’un royaume lointain et différents éléments liés à l’histoire. Les personnages qui habitent dans ce royaume écrivent à l’enfant qui découvre qu’il a été élu roi ou reine du royaume. La magie commence, l’enfant doit prendre son stylo et répondre par écrit. La suite de l’aventure dépendra de sa réponse. (…) L’idée c’est ça : l’enfant va recevoir un courrier à son nom, avoir un élément qui éveille au rêve. Cette lettre qui arrive dans la boite est un premier pied mis dans la lecture par le jeu, il plonge dedans sans difficulté, ce n’est plus un exercice. Savoir que les enfants ont enfin leur mot à dire, savoir qu’ils vont être lus sans correction au stylo rouge mais que l’on va au contraire tenir compte de ce qu’ils vont écrire pour faire avancer l’histoire, c’est super motivant et on va aussi leur donner confiance en eux, quelques soient les choix qu’ils vont faire. On va les valoriser dans leurs choix, ils vont gagner en confiance, on les emmène dans le monde de l’imaginaire, ils développent eux même leur imaginaire, c’est très très bon pour le développement de l’enfant. »

Et pour les ados ?

« C’est un autre concept, à partir de la pré-adolescence les enfants se laissent moins facilement entrainer par leur imaginaire, ils sont plus cartésien et c’est plus difficile aussi pour nous de nous adapter à leurs demandes, car ils sont de plus en plus « tordus »… Plus ils sont grands plus ils essaient de trouver la limite du jeu et ça devient difficile à gérer pour nous. Donc non, nous arrêtons le jeu aux enfants d’une douzaine d’années. Personnellement je ne suis pas très inquiet du fait que les adolescents lisent moins. Souvent les enfants lisent beaucoup, à l’adolescence ils arrêtent de lire mais devenus adultes ils ré-accrochent à la lecture. S’ils ont beaucoup lu enfant, ils reliront adulte. »

Rémy Perla - Fondateur d'Epopia

Remy2

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