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Les conseils de Stephen KING
Stephen King « maître de l’horreur » incontestable est né il y a soixante quatre ans dans le Maine, un état américain dans lequel il réside toujours et qui est au cœur de la plupart de ses œuvres
Il auto-publie ses premières nouvelles alors qu’il est encore lycéen et continue de publier lors de ses études universitaires.
En 1974, Stephen King publie Carrie, un roman qui sera adapté par Brian De Palma, et accède à la gloire. Stephen King abandonne l’enseignement et ne se consacre plus qu’à sa plume. En près de quarante ans de carrière, il une quarantaine de romans, des dizaines de nouvelles.
Voici donc quelques conseils d’écrivain qu’il nous donne :
Comment écrire une scène qui fait peur ?
Pour donner de l’émotion à votre roman il faut d’abord penser à sa structure. Souvent, lorsque l’on a une idée en tête on l’écrit sans réfléchir puis on s’aperçoit que c’est plat.
Pour faire ressortir ses émotions lorsque l’on écrit un texte il faut penser au rythme. Nous vous en avions déjà parlé. Il faut écrire son roman comme une partition avec des temps long et des temps cours. Ce qui revient à dire qu’il faut alterner description, action et dialogues. Il faut des phrases longues et des phrases courtes…
Quelques sources d’inspiration pour la fantasy selon Tolkien…
« Et dès qu’il mit l’Anneau Unique à son doigt, Sauron pouvait percevoir toutes les choses faites grâce aux anneaux inférieurs, et il pouvait voir et gouverner les moindres pensées de ceux qui les portaient. »
Le Silmarillion
John Ronald Reuel Tolkien est un auteur à part dans la littérature contemporaine. Il est souvent considéré à tort comme le père de la Fantasy. Car nous savons depuis hier (voir le quiz) que le précurseur de la Fantasy est George MacDonald. Mais c’est tout de même grâce à lui que ce genre de littérature s’est modernisé.
Mais où Tolkien puisait son inspiration ?
Ecrire un roman fantasy
Un roman fantasy est par définition une fantaisie, soit une chimère, un fantasme.
Plongé dans cette rêverie mêlée de veille et de sommeil qui prête aux réalités les apparences de la fantaisie et donne aux chimères le relief de l'existence (Balzac, Peau de chagrin).
J'arrivais d'emblée aux jeux qui flattaient ma fantaisie. Nous simulions des batailles, des fuites à travers ces bois qui jouaient un si grand rôle dans mon imagination (Sand, Histoire de ma vie.
Mais lorsque l’on parle de roman fantasy, on parle d’un univers non réel, magique avec des événements que l’on ne peut expliquer.
Ecrire à la manière de Georges Simenon
D'abord, les personnages et leur cadre de vie...
Geoges Simenon n’a pas écrit que des « Maigret ». Parmi ses cent quatre-vingt-treize romans et cent cinquante-huit nouvelles se trouvent également des contes galants et des articles parus sous vingt-sept pseudonymes. Il est l'auteur belge le plus lu dans le monde.
Georges Simenon est le dix-septième auteur toutes nationalités confondues, le troisième auteur de langue française après Jules Verne et Alexandre Dumas (selon l'Index Translationum de l'UNESCO de 2013).
Georges Simenon a un style bien à lui, alors que la tendance était aux phrases longues et sinueuses, lui préfère les phrases courtes et simples.
Ecrire le matin... A la manière d'Amélie Nothomb
Amélie Nothomb boit un demi-litre de thé noir au réveil à 4 heures du matin, après quatre heures de sommeil. Puis elle écrit jusqu’à 8 heures. Son thé, elle le laisse infuser à un tel degré de force qu'il est infect et ce, afin qu’il lui fasse exploser la tête. Grâce à ce vrai "shoot", elle estime arriver à saisir au saut du lit un pur moment de virginité.
C’est donc 4 heures tous les matins qu’elle écrit avec un crayon bille sur un cahier d'écolier.
Côté comédien, ça donne quoi ?
Dans notre article du début de semaine nous avons donné quelques indications pour écrire une pièce de théâtre. Bien sûr, ce ne sont que quelques pistes mais qui peuvent vous permettre de vous lancer, au début.
Aussi nous avons souhaité avoir l’avis des comédiens, leur ressenti lorsqu’ils lisent une pièce, est-ce que, par exemple, ils suivent scrupuleusement les indications de l’auteur ou au contraire, font ils appels à leur esprit créatif.
Nous avons interrogé une comédienne de la troupe « Pas'Sages en scène » qui nous a expliqué comment ils appréhendaient une nouvelle pièce.
En ce qui concerne les didascalies par exemple, voici ce que nous répond Virginie :
Ecrire une pièce de théâtre : le b.a.-ba
Vous souhaitez écrire une pièce de théâtre et vous ne savez pas par quel bout commencer ?
Vous devez déjà bien réfléchir sur l’histoire et sur les personnages.
Ecrivez toutes vos idées au brouillon, puis mettez-les en ordre. Il est fort probable que durant l’écriture d’autres vous viennent et que vous en abandonnerez certaines. Mais une fois que votre plan est fait, ne vous en éloignez pas trop. Une pièce est généralement bâtie sur une tranche de vie et pas sur une vie complète. Souvent même la tranche de vie ne durera qu’une heure ! Vous allez parfois vous retrouver à écrire de longues scènes qui finalement n’auront que peu d’impact sur l’histoire, ce n’est pas grave, écrivez, vous ferez le tri ensuite. Et n’hésitez pas à couper, trancher pour ne garder que les meilleurs passages et supprimer ce qui ne sert à rien. Un conseil : gardez toujours vos brouillons, on ne sait jamais…