Saint Epondyle et son Cyberpunk Reality

Par ecrivonsunlivre Le 03/01/2017 0

Saint Epondyle

Fiche auteur

Des petits mots de l'auteur :

"Le cyberpunk est un sous-genre de science-fiction initié dans les année 80. En gros c'est de la "dystopie" c'est à dire le contraire de l'utopie. Là ou cette dernière imagine un monde parfait dans le futur, la dystopie imagine le pire des mondes possibles (exemples : Barjavel, Orwell, Huxley...). Le cyberpunk appartient à cette catégorie.

En lisant et voyant au cinéma des œuvres cyberpunk, j'ai noté de nombreux points communs avec notre monde réel (intolérance, technologies, urbanisme, radicalisme, retour du mystique...). J'ai donc écrit une série d'articles sur le sujet.

Au bout d'un an, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas en faire le tour sur un blog, à moins d'entrer vraiment dans le détail. J'ai tout remis à plat, tout réécrit, jusqu'à sortir ce livre.

Je recherche une écriture analytique mais accessible, mon objectif est de partager mon regard sur le monde actuel à travers le prisme de l'Imaginaire et notamment de la science-fiction. C'est une thématique complexe mais qui profite d'une vraie curiosité de l'époque car elle est dans l'air du temps. Mon écriture n'a pas vocation à l'exhaustivité, je recherche et revendique un regard personnel."

St epondyle

L'auteur :

Saint Epondyle est blogueur depuis 2010 et auteur depuis 2015. Il s’intéresse aux jeux de rôles, à la culture de l'Imaginaire, à la science-fiction et à la technocritique qui sont les bases de ses écrits. Cyberpunk Reality est son premier livre publié (un second est en cours d’écriture).

"Archange des Internets depuis 2007, je suis blogueur et passionné par les cultures dites « geek » où « Imaginaires ». Science-fiction, fantasy et fantastique sont les racines de ma culture. Poésie et philosophie en sont les branchages.

Inlassable errant sur les vents numériques de l’infini foisonnement culturel, j’explore tous les univers de la littérature aux jeux de rôles, du cinéma à la bande-dessinée. Ancien membre fondateur d’Arthéliopolis, forum d’arts graphiques amateurs, je poursuis aujourd’hui mon destin en solitaire. Via Cosmo Orbüs, je mène seul ma croisade contre l’abrutissement médiatique, le décervelage économiste et l’obscurantisme culturel."

L’œuvre :

Cyberpunk Reality - dernier bilan avant la fin du monde

« La Science-Fiction porte dans ses gènes la tradition de l’engagement. De Matrix à Blade Runner, les univers cyberpunk plus que tout autres dépeignent des mondes en perdition, loin des utopies futuristes des origines.

Malgré les avertissements des anciens, le XXIe siècle naissant ne semble que confirmer leurs prévisions. Entre démographie, technologie et illusion de contrôle, l’humanité achève de consommer son divorce avec la nature.

Et pourtant, tout n’est pas perdu. »

Cyberpunk Reality est un essai qui cherche à éclairer le monde réel via un angle science-fictionnel dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur. C'est une lecture possible, qui n'est pas la seule, qui se veut riche et synthétique. Son objectif est d'ouvrir des champs de réflexion pour inciter à cet angle de réflexion.

Il n'y a pas d'histoire. C'est un essai, c'est à dire une réflexion à la fois métafictionnelle (ou l'on parle de la fiction), politique et philosophique. Il a pour objectif de développer une pensée, pas de raconter quelque chose.

Ce livre est un petit volume de 93 pages, conçu avec amour et passion pendant un an et demi.

Chose rare, publié sous licence « Creative Commons », ce livre est libre de toute entrave. Vous avez le droit de le copier à l’infini, ou de le donner à qui vous voulez. Vous êtes libres. Mais vous pouvez soutenir l’auteur en achetant son ouvrage (lien dans notre sélection du mois).

Extraits :

Un parfum d’Apocalypse imminente

Savoir si la fin du monde nous pend réellement au nez est un terrain incertain. (…) il se trouve que nous vivons dans un monde limité, la Terre, sur lequel nous nous acharnons à appliquer depuis des siècles le concept paradoxal de croissance illimitée. Croissance de la population d’abord (de 2,5 à 7 milliards entre 1950 et 2011), expliquée entre autres par une augmentation de la durée de vie. Croissance de la production ensuite, et spécialement des biens matériels polluants non-recyclables, dédiés à la guerre concurrentielle plutôt qu’à l’intérêt général. (…) Comment ne pas voir les excès de la logique productiviste qui entraînent l’apparition d’un nouvel esclavagisme dans les pays « émergents »

Le piège technologique

Les multiples révolutions technologiques induisent une perversité aux multiples facettes. Premièrement, la technologie rend les hommes dépendants. A force de simplifier un grand nombre de tâches quotidiennes, nos appareils prennent une importance telle dans nos vies qu’il devient impensable de s’en priver. Se passer de portable ? Bien sûr, nous y arriverions. Mais pas sans ressentir un terrible vide accompagné du sentiment d’être amoindri, de ne plus pouvoir faire tout ce à quoi nous avons été habitués. (…) Contrairement au téléphone fixe, le portable nous enferme dans l’obligation souvent inconsciente de rester joignable en permanence….

Paroles de lecteurs

Par "eterlutisse" le 07 mai 2016

Ce petit ouvrage synthétique m'a replongée dans les classiques de la littérature cyberpunk. C'est une introduction au genre efficace.

Il dresse un état des lieux des travers de notre système, ceux que tout le monde connaît sans pouvoir / vouloir réagir.
Un essai qui m'a reconnectée avec mes fondamentaux.

A mettre entre toutes les mains pour réveiller ceux qui sont encore inconsciemment connectés à la Matrice...

Par "nyanko_senpai" le 09 août 2016

Ce court essai est vraiment très riche. L'analyse poussée de Saint-Epondyle sur l'actualité, la société contemporaine et la littérature cyberpunk et ses variations est vraiment bien tournée. Il fixe des limites, pose de bonnes questions, pousse à la réflexion. C'est donc un essai vraiment important à lire maintenant que l'on soit de grands lecteurs de ce type de littérature ou non. La réflexion qui se joue ici est des plus pertinente.