Ah on a bien rit, tous autour de cette petite table, Paul s’est caché derrière le rideau, pour désigner la part que chacun devait recevoir, il y eut un roi Jozsef, cela faisait la continuité de l’histoire de Tom, il choisit Mary comme reine, comme de bien entendu, tout était pour le mieux.
Les verres de cidre et de champagne n’étaient pas encore vide, que Mary posa une question
-Mes amis, pour vous, quel est l’animal le plus intelligent ?
- le singe répondit Tom
- Non… ;
- le chien ou le chat renchérit Birgit
- Non….
- Le cheval, cria Martin
- Non…
-Notre langue au chat répondit Paul !
Oui! je vais vous le dire car vous ne trouverez pas facilement. Remarquez nous pourrions passer la soirée sur ce sujet mais je vois que certain sont pressés de savoir.
Eh bien mes amis, d’après un spécialiste (Gavin Maxwell) sur la vie des mammifères qui vivent aussi bien dans l’eau que sur la terre auteur de l’ouvrage « Mes amies les loutres »le suspens sera de courte durée. Sa réponse jaillira spontanément « à mes yeux, la loutre est l’animal le plus intelligent. »
Oh…. Raconte… ; dit Tom
Ressemblant à un phoque avec un épais pelage brun et court, la loutre est un petit mammifère carnivore à pattes palmées, adaptée à la vie aquatique, se nourrissant essentiellement de poissons, d’anguilles et de gibiers d’eau. Championne de natation sous-marine, elle se déplace également sur la terre avec aisance et rapidité. Suivant les circonstances, elle gazouille comme un petit oiseau, miaule comme un chat ou gronde comme un chien. Tu n’étais pas loin Birgit ?
Ses pattes de devant ont l’agilité d’une main de singe. Toi non plus Tom !
Casser un coquillage entre deux cailloux, ouvrir un robinet d’eau, jongler avec une balle de caoutchouc à la manière d’un footballeur ou défaire les nœuds les plus savamment noués constitue un jeu d’enfant pour cet ingénieux animal.
Animal gai, plein de vie, intrépide, doux et affectueux pour ses congénères, elle montre aussi beaucoup de bienveillance à l’égard de ses voisins des cours d’eau. Heureuse de vivre et enjouée, son humour, son énergie, sa drôlerie et son bon caractère sont inépuisables,
Vivre intelligemment, c’est-à-dire sagement, joyeusement, paisiblement et utilement, comme nous le faisons en ce moment, est-ce une possibilité réservée uniquement à la loutre ?
Mes amis je souhaite encore beaucoup d’autres soirées comme celles-ci au coin du feu………………
Au coin du feu... A chacun sa petite histoire !
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- cloclo
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- misslou
Bien loin du froid, de la neige et de l'hiver, ma petite histoire est une légende amérindienne qui se passe dans la grande forêt d'Amazonie. Elle a été reprise par le mouvement Colibris mené par Pierre Rabhi qui regroupe des personnes qui essaient d'agir par de petits gestes quotidiens en faveur des autres et de la planète. Voici l'histoire du colibri :
Dans la grande forêt, sous le beau soleil de juin, le jaguar se réveille, le tamanoir cherche des fourmis, les singes jouent dans les branches où le toucan discute avec le perroquet. Colibri avec son long bec récolte le nectar au cœur des fleurs. Mais voici que le temps s'assombrit, de gros nuages gris s'approchent et bientôt, l'orage déchire le ciel de grands éclairs.
Soudain un éclair s'abat sur un arbre mort. Foudroyé l'arbre mort prend feu et l'incendie se propage rapidement dans la forêt. Tous les animaux, terrifiés, s'enfuient et courent se réfugier dans une clairière près du fleuve. Ils regardent le désastre et assistent impuissants à la disparition de leur forêt. Tous, sauf Colibri.
Avec son bec, il prend quelques gouttes d'eau et s'envole pour aller les verser sur les flammes. Il fait ainsi mille aller-retour entre la rivière et l'incendie.
-"Colibri, tu n'es pas fou ? Tu crois que c'est avec quelques gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu ? !"dit le jaguar.
- "Je sais bien que je n'y arriverai pas tout seul, mais je fais ma part."
Et il repart vers les flammes. C'est Toucan qui dit le premier :
- "J'y vais moi aussi. J'ai un grand bec et je sais voler."
- " Attends, je viens avec toi", dit Perroquet.
Finalement, prenant un peu d'eau dans leurs becs, dans leurs museaux, dans leurs pattes, tous les animaux s'élancent vers l'incendie. L'histoire ne dit pas s'ils ont réussi, mais depuis ce jour, quelque chose a changé et les animaux se sentent unis par une nouvelle force. Et chacun redit souvent la phrase de Colibri :
- "Je sais que je n'y arriverai pas tout seul, mais je fais ma part !"misslou -
- misslou
- Notre ami Colibri vit dans les pays chauds, dit Tom, mais je vais m'occuper des petits oiseaux d'ici, aujourd'hui...
- Oui, tu as raison, les merles, les pies, les gros oiseaux par ce froid, ils se débrouillent, mais les petits moineaux, les mésanges, ce n'est pas sûr qu'ils passent tous l'hiver ! fit remarquer Martin.
- Il y a sûrement des rouges-gorges qui ne verront pas le printemps, c'est vrai. Alors moi je mets du pain sec et des graines sur le rebord de la fenêtre.
- Et ils n'ont pas peur de s'approcher comme ça ?
- Non, ils sont habitués. Ils viennent becqueter quand je ne suis pas dans la pièce et parfois quand je rentre, je vois un envol de piafs ! et puis ils reviennent dès que j'ai le dos tourné. Je mets aussi des graines au sol dans le jardin, et aussi un peu de margarine, le gras ça les aide à lutter contre le froid. C'est pour les oiseaux qui préfèrent trouver leur nourriture par terre et je pense que cela profite aux petits mulots, campagnols et autres rongeurs qui doivent venir se régaler la nuit....
- C'est les Restos du cœur ici !
- Tu sais qu'il doit y avoir des équipes pour aller chercher les sans-abris dans les rues, par ce temps si froid. Je ne peux pas lutter contre toutes les misères, mais éviter que cet hiver, deux ou trois moineaux y laissent leur peau ou leurs plumes !, c'est pas bien difficile !misslou -
- misslou
Une petite anecdote en passant. Il s'agit d'un éducateur qui s'occupe d'adolescents déficients mentalement. Il accompagne un jeune homme dont le dossier médical mentionne : idiot. Ils vont souvent dans la nature et quand il font une pause, tous les animaux s'approchent facilement du jeune homme. Les papillons viennent d'instinct sur lui et quand il s'adresse à un oiseau posé assez près d'eux, l'oiseau s'approche jusqu'à même se poser sur lui et ils semblent communiquer.
- ça me rappelle une petite phrase, dit Martin," Bienheureux les fêlés parce qu'on peut voir la lumière à travers..".Oui, c'est à peu près ça...mais continue....
L'éducateur a demandé à cet ami des bêtes, de lui montrer comment faire ?
-Il suffit de rester sans bouger, répondit-il.
Visiblement, au bout d'un long moment ça ne marchait pas, alors le jeune homme ajouta :
- Mais il ne faut pas bouger non plus dans ta tête...misslou -
- cloclo
« Bienheureux les fêlés »c’est vrai dans le sens où ils n’ont plus toutes leur raison, mais lorsque nous parlons du bonheur…renchérit Mary avons-nous toute notre raison. Par exemple : le porte-bonheur
Savez-vous pourquoi le trèfle à quatre feuilles est considéré comme porte bonheur, par certain.
Le nez au ras des pâquerettes, vous cherchez un trèfle à quatre feuilles. Vous cherchez, vous cherchez, et n’en trouvez pas. Votre ami(e) qui vous accompagne il(elle), en est à son troisième en cinq minutes ! Vous n’avez vraiment pas de chance….Ah ! Si vous aviez un porte-bonheur, peut-être que cela vous aiderait !
Le trèfle ordinaire est habituellement composé de trois feuilles. Il est l’emblème de l’Irlande, parce que la légende dit que Saint Patrick racontait la base du Christianisme(Le Père, le Fils et le Saint-Esprit) à l’aide d’un trèfle.
Ceux qui ont quatre feuilles sont anormaux, ce sont des monstres victimes de mutation !
On dit que la première feuille (mais quelle est la première ?à gauche, ou à droite ?), représente l’espoir.
La deuxième évoque la foi, c’est-à-dire la croyance.
La troisième figure l’amour. Ah ! L’amour !
La quatrième enfin, enfin, symbolise la chance à cause de sa rareté : on compte, en moyenne, un trèfle à quatre feuilles pour dix mille trèfles à trois feuilles.
Voilà pourquoi l’on dit qu’un trèfle à quatre feuilles porte bonheur. Surtout si on le trouve par hasard. Alors cessez d’observer les pâquerettes, ne comptez pas les trèfles à trois feuilles jusqu’à 9 999, ne volez pas celui de votre ami(e) qu’il(elle) a mis précieusement dans un livre ou portefeuille.
Contentez-vous de flâner dans le pré en pensant à autre chose. A l’amour ou au bienheureux, pourquoi pas ?
Et peut-être, avec un peu de chance…… -
- misslou
..."huit, neuf, dix, valet ! et voilà, suite à trèfle !"
Le Comte de Sandwich était un joueur de cartes passionné. Il aimait tellement "taper le carton" qu'il avait demandé, un jour, à son domestique de s'arranger pour caser son repas entre deux tranches de pain, afin qu'ils ne soient pas obligés, lui et ses invités, d'interrompre la partie de cartes pour déjeuner.
Ainsi est né le sandwich, vers 1600 ou 1700 quelque chose !
Cette anecdote est authentique, par contre, j'ai imaginé celle qui va suivre :
Bastien V. n'avait pas beaucoup de chance aux cartes. Il perdait trop souvent et depuis trop longtemps.
Par contre, il eut la chance un soir de février 1935, de voir un pickpocket à l'œuvre.
Ceci se passe sur les boulevards, un homme en bouscule un autre, échange d'excuses, on se salue et chacun repart de son côté.
Bastien s'étonne peu de la scène et poursuit son chemin. Un des deux hommes marche devant lui et quelques rues plus loin, il le voit sortir un portefeuille de sa poche et faire l'inventaire du contenu. Intrigué cette fois, il s'arrête devant une vitrine, fait mine de s'y intéresser et il ne reprend sa route qu'au moment où l'autre se remet à marcher.
Il le suit donc, perplexe, jusqu'au pont qui enjambe le fleuve et sitôt celui-ci franchit, la même scène se reproduit ! Il bouscule un homme élégant, s'excuse, tourne autour, lui tape sur l'épaule puis après un bref salut, chacun repart de son côté.
Bastien évidemment emboîte le pas de celui qui, il en est sûr maintenant, dérobe habilement les portefeuilles des passants, apparemment des hommes élégants en redingote et chapeau.
Quelques rues plus loin, ça ne manque pas, l'homme regarde dans le portefeuille si son larcin est gagnant !
Bastien l'aborde alors, très aimablement, très posément et se réjouit de voir le sang-froid de cet homme qui ne prend pas peur et lui répond tout aussi calmement. Après tout, qui pourrait soupçonner, à cet instant, que le portefeuille qu'il explore n'est pas le sien...
Les deux hommes parlent un bon quart d'heure, échangent leurs cartes de visite, puis se séparent, après s'être chaleureusement serré la main.
La suite de mon histoire se passe dans une chambre d'hôtel.
Bastien y a invité quatre connaissances. Autour d'une petite table, les cinq hommes sont concentrés, cartes à la main. La pièce est silencieuse. Les hommes jouent, avares de leurs mots, mais larges dans leurs mises. On s'observe, on combine des stratégies, on implore intérieurement le Dieu de la Chance.
Bastien sait qu'il ne gagnera pas. Tout au moins, pas sur ce terrain-là... Mais voici que l'on frappe discrètement à la porte. Bastien va ouvrir et le serveur de l'hôtel vient déposer sur la table, les boissons commandées par ces messieurs. Il passe de l'un à l'autre, fait tomber une soucoupe, la ramasse, puis se glisse vers le joueur suivant, le bouscule à peine, s'excuse, dépose le verre sur la table et ayant fait ainsi le tour, il repart en souhaitant bonne soirée à l'assemblée.
Les joueurs, toujours accaparés par le jeu, mémorisent les cartes déjà jouées, font des prières aux rois et aux as et ne prêtent guère attention au serveur qui vient déjà de refermer la porte.
C'est alors que Bastien se tient tout à coup le côté et que son visage se tord de douleur. Il essaie de se raccrocher à un point d'appui imaginaire et chancelant, tombe de sa chaise dans un grognement de douleur.
Inanimé sur le tapis, il laisse ses compagnons de jeu commencer une danse affolée autour de lui. L'un d'eux lui tape les joues, l'autre va ouvrir la fenêtre et un autre enfin court prévenir le personnel de l'hôtel. On accourt, le réceptionniste, en bas, appelle une ambulance. Dans cette grande confusion, les brancardiers emmènent Bastien en hâte, et les joueurs, reprenant leurs chapeaux quittent les lieux, raccompagnés avec maints commentaires, par le personnel et le serveur.
Mon histoire se termine devant l'hôpital de la ville. Une voiture attend Bastien qui vient de filer à l'anglaise, trompant l'attention des infirmiers, pour rejoindre son complice. Ils repartent aussitôt à plus de cent kilomètres de là, pour prendre une nouvelle chambre d'hôtel dans une nouvelle ville. Bastien fera encore quelques connaissances en fréquentant les deux ou trois bars où la clientèle est aisée et n'hésite pas à remplir ses poches de billets pour une soirée de parties de cartes. et le moment venu, son ami pickpocket, revêtira sa tenue de serveur d'hôtel. La suite ?... mais vous la connaissez !misslou -
- misslou
Il était une fois une plume,
plantée sur l'aile colorée d'un magnifique perroquet.
Bleue outremer à la base, vert émeraude en son milieu, elle finissait en un doux ton vert jade.
Elle avait voyagé de Sumatra à Bornéo, là où le soleil est si chaud, en suivant le vol du bel oiseau.
Mais de grands feux ravagèrent la forêt primaire où vivait le petit groupe de perroquets. Les oiseaux eurent plus de chance que les orangs outans, que toutes les bêtes de la forêt et en quelques battements d'ailes, ils purent sauver leur peau et éviter de se brûler les ailes.
Mais certains y laissèrent quand même quelques plumes, dont notre jolie plume outremer ourlée de verts. Elle suivit les vents, allant de-ci, de-là, planant au-dessus de l'océan et une brise ascendante la ramena vers les terres, elle tourbillonna alors dans l'air et retomba dans le petit carré d'herbe d'un minuscule jardin.
L'enfant la vit, la ramassa tel un trésor et la porta à son père. Celui-ci tailla soigneusement la plume et dans l'encre bleue, il l'a trempa.
L'enfant apprit à écrire ses premières lettres avec la plume outremer bordée de verts.
Et quelques années plus tard, il raconta l'histoire : celle du perroquet aux vives couleurs qu'il aimait tant voir voler de palmier en palmier. Il raconta aussi les incendies, il témoigna de la folie des hommes et du sort des perroquets fuyant devant les flammes, il parla de ceux qui réussirent à sauver leur peau et de ceux qui y laissèrent quand même quelques plumes, ces si jolies plumes vert émeraude et bleu outremer...misslou -
- misslou
- Allo Martin ?
- Salut Tom, qu'est-ce que tu deviens depuis Noël ?
- Tout va bien, dis donc, ça fait plaisir de t'entendre. Et pour toi ?
- Pour moi aussi, ça va, ça roule !
- Tu pourrais même dire "ça roule, ma poule !" parce que tu sais l'histoire, le vœu de Noël que tu nous a raconté... et bien il est en train de se réaliser !
- C'est vrai ? Le vœu que pour acheter leurs œufs , les consommateurs choisissent le code 0 FR ou 1 FR ?
- Exactement, Martin, un tiers des Français fait le bon choix, en matière d'œufs de poules et ils favorisent ainsi les élevages de poules en plein air. Les cages seront bientôt abolies !! et les poules libérées !
- C'est une super nouvelle Tom, tu l'as eu comment cette info ?
- Et bien, sur ton ordi, tu peux revoir l'émission "Tout compte fait " de France 2, du samedi 4 mars , sur le thème "Comment mieux manger ?" les premières 20 minutes parlent de ce sujet, de l'association L 214 qui est à l'origine de cette évolution et ensuite les 20 minutes suivantes parlent de "la Ruche qui dit Oui", le lien direct entre clients et producteurs locaux, c'est intéressant aussi.
- OK, très bien, c'est noté, merci Tom. Tu as vu aussi sur la page d'à côté, il y a une histoire de sorcière qui commence !
- Oui, et c'est notre "hôtesse" qui l'écrit !
- Je vais prévenir les amis, à bientôt Tom
- Salut Martin !
("l'histoire de poules" évoquée ici, était racontée au coin du feu, par Martin, le 16 décembre 2016....)misslou -
- misslou
- Allo Tom ?
- Salut Martin, qu'est-ce que tu deviens ?
- J'me fais bronzer et je t'appelle pour te proposer de changer de page ! Du côté de l'histoire humanitaire, il y a une idée de lancée, il faut échanger des messages, comme si on était dans un jeu, genre chasse au trésor, ça te dit ?
- Non mais attends Martin, Ecrivons un livre, c'est un site que j'aime beaucoup, mais je ne suis pas auteur, moi !
- Mais tu sais écrire et envoyer un mail ! et ben, là c'est pareil.
- Bon écoute je vais aller voir comment ça se passe sur la page humanitaire et je te tiens au courant .
- Ok, je vais essayer de commencer le jeu A bientôt, Tom
- Salut Martin.misslou -
- misslou
Hello boys !
Je me permets de vous demander un peu de l'aide. Il y a un petit forêt dans le Val d'Oise. Elle est attaquée de partout ! On coupe trop les arbres, la carrière de gypse, elle va tout abimer, des camions vont défiler. C'est trop triste ! il y a une pétition : STOP au déboisement intensif de la Butte du Parisis...
merci
Marymisslou -
- misslou
Si je n'aime pas beaucoup les journées de la femme, fête des grands-mères, journées de ceci ou de cela, toujours un peu commerciales, je garde un faible pour la chasse aux œufs des week-ends de Pâques.
J'ai toujours avec moi le souvenir de mes enfants, toutes jeunes, cherchant dans l'appartement, faute de jardin, un petit œuf qu'elles mangeaient aussitôt, trop petites pour être capables de les collectionner dans un panier.
Et puis quelques années plus tard, la traditionnelle chasse aux œufs dans le jardin et le jeu des cachettes rituelles qui finissait par s'instaurer : on allait bien sûr voir dans la boîte aux lettres, dans la grande vasque des fleurs jaunes et c'est sûr, dans le petit pot accroché sous le toit du cabanon.
Pour leurs 10-12 ans, on corsait un peu l'affaire ! Dans la boîte aux lettres, on trouvait le message codé qui pourrait nous renseigner... et dans le petit pot, un plan du jardin sans légende. Et je les voyais tourner le papier dans tous les sens, l'une exposant son point de vue, l'autre rectifiant avec maints arguments et la troisième s'étant fait sa propre idée et laissant ses sœurs discuter, se dirigeant tout droit, sans mot dire, vers l'endroit repéré...
Il fut un jour où adolescentes, elle dédaignèrent les chasses aux œufs, par trop puériles disaient-elles, mais je sentais bien quand même un petit regret de voir s'éloigner cette journée particulière, ce petit jeu familial qui disparaissait.
Alors, il me vint une idée. Et c'est le soir, que j'attendais tranquillement d'en voir les effets...
C'est l'ainée que j'entendis d'abord crier ! Un cri de jeune fille, frais et pointu, puis vite un grand bruit, elle sautait en bas de son lit où elle venait d'entrer. Elle avait senti à ses pieds, quelque chose d'inattendu, sous les couvertures un intrus, une bête, une chose, que sais-je ?
Ses sœurs l'avaient déjà rejointe et elles découvrirent au bout du lit, les œufs et les lapins en chocolat !! Bien sûr, elles en trouvèrent aussi au fond de leurs lits, je les entendais courir à l'étage, de chambre en chambre, de leurs petits pas de souris, glousser et rire, contente d'avoir trouvé le trésor et surtout de retrouver leur ancienne joie d'enfant, devant les œufs de Pâques, qu'elles m'amenèrent amusées et victorieuses ! Il y a des petits moments comme ça, si doux et que l'on n' oublie pas...misslou -
- misslou
- Salut Tom, toujours en forme ?
- Plus que jamais Martin, avec la belle saison qui revient.
- J'ai sorti la table de ping -pong dans le jardin, ça te dit une partie ?
- Volontiers, on peut essayer....
Si je suis une adepte des dialogues, vous l'avez compris ! je pense que cette forme d'écriture ne convient pas à la majorité des auteurs... alors je propose de reprendre le style du récit. Comme nos vies sont, somme toute, pas mal remplies et que les auteurs n'ont peut-être que peu de temps pour écrire, je propose un récit "ping-pong" ! Chacun n'écrit qu'une ligne ou deux, il renvoie la balle, en quelque sorte ! On essaie ....
Tom déplia la grande table et avec l'aide de Martin, ils la placèrent assez loin du chalet, pour éviter la pente et qu'elle soit stable sur une surface bien plane.misslou -
- misslou
La journée était agréable, un petit soleil de mai et pas un souffle de vent qui pourrait gêner leur partie. Dans le garage encombré, ils cherchèrent le filet, les balles et les raquettes.misslou -
- Écrivons un livre - La Team
- Modérateur
***Posté à l'origine par Misslou sur notre page concours "l'attrape-rêves".***
- Et toi, ce serait quoi ton rêve le plus fou ?
- Ben, j'sais pas ! Pourquoi tu m'demandes ça ?
- Mais réfléchis... Tu as bien un rêve quand même !
- J'vois pas ...
- .........
- Ah si. Je voudrais bien être un humain.
Deux pigeons discutent, perchés sur la grille d'un square, observant les piétons.
- Tu penses que ce serait bien d'être un humain ?
- Ben, quand il fait froid, ils peuvent rentrer au chaud. Quand ils ont soif, ils peuvent rentrer au bistro et...
- Quand ils ont faim, ils vont acheter du pain !
- Ben ouais, c'est facile !
- T'as des rêves plutôt terre à terre pour un oiseau, ça manque d'envergure ! Franchement, ça vole pas bien haut !
- Et, dis donc toi qui est si malin, c'est quoi ton rêve le plus fou ?
- Moi. Mon rêve. Ce serait de parcourir le monde...
- Pigeon -voyageur quoi ! Ou alors oiseau migrateur.
- ...et puis je raconterais. Je témoignerais de tout ce que j'aurais vu...
- Ah ! Reporter ! Journaliste qui écrit dans un canard.
- Oui, c'est ça. Journaliste. Mais aussi, j'aimerais tellement avoir une bonne plume et alors peut-être, décrocher la une !!Écrivons un livre - La Team -
- misslou
- Allo, Tom !
- Salut Martin
- Tu as suivi l'anniversaire de Ecrivons un Livre, hier ?
- Oui, il y a eu des messages sur le Livre d'Or et puis de nouvelles rubriques, le bilan de l'année écoulée, on a découvert Victor, le petit chat noir de la Team ! et puis le grenier et le jeu du défi aussi, tu as vu ?
- Oui, oui d'ailleurs il y a un premier défi d'écrit et on attend le défi suivant...
- Oui, j'ai vu : boussole, stylo-plume, hibou empaillé, etc...ça va pas être facile, avec tout ça !
- Dis donc Tom, il faudra qu'on se fasse un petit jeu littéraire entre nous, aussi, ça te dirait ?
- Ben, j'veux bien. On y réfléchit , d'accord ?
- ça marche, je t'appelle bientôt.
- OK, salut Martin.misslou -
- misslou
- Tom, j'ai trouvé une idée. Tu connais le livre de Raymond Queneau, Exercices de style ?
- Non, c'est quoi ça ?
- Queneau a écrit 99 fois la même histoire, mais de façons différentes. Dans un style télégraphique, pédant, vulgaire, avec des répétitions, etc... etc... Son petit texte parlait d'une dispute dans un autobus, en gros, avec donc 99 variantes. Mais ça date de 1947. Maintenant on pourrait même élargir son idée de départ...J'ai imaginé un petit texte et sa première variante, après il faudra en imaginer d'autres ! Tu es partant ?
- Dis toujours....
- Le jeu est à suivre sur notre forum, ici : https://www.ecrivonsunlivre.com/forum/jeux-d-ecriture/caroline-a-la-maniere-de-raymond-queneau.html
- Ok ! J'y vaismisslou -
- misslou
- Tom, je compte sur toi pour écrire aussi d'autres variantes, et sur tous ceux qui voudront jouer, bien sûr ! J'ai raconté l'histoire à Mary et je lui ai demandé de la mettre par écrit. Je ne lui ai pas précisé la règle du jeu sur l'exercice de style... mais, à mon avis, ça va se faire tout seul ! Bye !
Martinmisslou -
- Écrivons un livre - La Team
- Modérateur
Bonjour Misslou !
Heureuse de vous revoir et de revoir le site... Je pense que c'est une très bonne idée mais à ouvrir sur l'autre forum en suivant ce lien : https://www.ecrivonsunlivre.com/forum/jeux-d-ecriture/. J'ai des cours ce soir, je n'aurai pas le temps de m'en occuper et demain va être également une folle journée. Pouvez-vous l'ouvrir pour moi ? Sinon je le ferai ce soir à minuit (je n'ai que de temps libre à ce moment là, le bug m'aillant occuper beaucoup ces derniers jours, j'ai pris un peu de retard.
Bonne soirée.
Marie-LaureÉcrivons un livre - La Team -
- misslou
Coucou Marie-Laure,
....pas question de se remettre encore au boulot... à minuit ! et pour préserver votre temps de sommeil, j'ai réécrit comme indiqué, mon idée de petit jeu à la manière de R Queneau. J'ai fait au mieux. J'espère que cela ira et j'espère aussi que beaucoup de variantes et de versions dans des univers différents viendront s'ajouter... Bonne fin de journée.misslou -
- misslou
- Hello boys !
Je vous envoie le petit histoire... à ma façon ! Je sais, un peu vous vous moquez,...but never mind !!
Caroline ! racontée par Mary.
C'est le histoire de Caroline qui fait le vélo avec le sac sur l'épaule.
Elle porte les pantalons gris et le T-shirt ... rose, je crois. Elle va en ville et au carrefour, le voiture veut pas le laisser passer, mais elle tourne dans la grande rue.
Elle va acheter le journal, c'est pas le Times, ça c'est sûr ! ... et des post-cartes. Elle achète aussi le pain et le croissant.
Après elle va sur le terrasse de le petit café et elle demande, heu... c'est comment déjà ? c'est pas un Earl grey, ni un thé anglais, British breakfast,...euh, ah oui. un café crème. Avec le journal et la baguette, ça fait très "français", il ne lui manque plus que le béret !! ah, ah... euh, excuse-me ...
Elle cherche le stylo dans le sac pour écrire :
Dear Marie-Laure,
je t'envoie le carte de le petit village, je sais plus bien le nom... Il y a le forêt et le cascade.
Je pris les photos pour toi
à bientôt ! so long !
Mary.misslou
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