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- Salut Martin !
- Salut Tom, tu as bien repris la semaine ?
- Oui, oui, ça va et les congés approchent, ça va faire du bien. Alors, c'est quoi la surprise de Julie, ce soir ?
- Et bien, elle m'a rappelé une petite tradition qu'elle suit chaque année. Quand elle a choisi les cadeaux, pour les enfants, la famille, les proches, elle prévoit un cadeau pour quelqu'un qui ne s'y attend pas ! Une commerçante vraiment aimable, un collègue de travail... l'année dernière elle avait offert un petit quelque chose à la bibliothécaire de sa ville, qui lui avait rendu plusieurs services tout au long de l'année !
- C'est une bonne idée et de voir l'étonnement de celui qui ne s'y attend pas, voilà qui doit faire du bien, c'est là, l'esprit de Noël ! Je crois que je vais adopter cette tradition.
- Alors, cette fois, c'est toi qui me raconteras ?
- OK Martin, je te dirai, merci, salut !
- Salut Tom, à bientôt, bonne soirée !
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Au coin du feu... A chacun sa petite histoire !
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Monceau, pas de métro !
Ligne 2 fermée, Porte Dauphine - Nation, justement où finit la manifestation partant de République.
"Eh bien j'irai à pied, Monceau-Rome ce n'est pas la mer à boire et tous les chemins mènent à Rome...", pense Martin, se mettant en chemin.
Il parait qu'à Bastille, ils ont chanté sur les marches de l'Opéra," l'art en grève" ! Et les avocats en robe dans le cortège ! 70 000 grévistes à Paris, plus de 600 000 en France !
Martin pense à tout ça en remontant le boulevard de Courcelles d'un bon pas. Après dix minutes de marche, pour se donner du courage, il décide de penser à des choses positives, agréables comme un bon chocolat chaud, par exemple, lire Pierre Lemaître, la fin de son roman en cours et puis, ouvrir la petite boîte n° 17 de son calendrier.
Mais là, Martin est loin d'être arrivé, il n'est pas encore rentré, alors il faudra patienter...!
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- misslou
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La petite boîte de ce soir est toute blanche avec un " 18 " écrit en noir, très stylé. L'effet produit est sobriété, classe, sérénité !
Dedans, Martin trouve un petit paquet cadeau miniature. Cette fois, c'est un papier cadeau bariolé qu'il défait et déchire vite fait. Dedans, une petite boîte en carton d'environ 6 cm x 3 cm. Il l'ouvre plus précautionneusement et découvre une clé USB !
"Ah, ça y est... je vois l'idée !!" pense-t-il, amusé. Et en effet, c'est bien la voix de Nat King Cole. Il chante avec une infinie douceur, ces mélodies qui rappellent à Martin, l'ambiance de la maison aux temps de Noël. Pas quand ils étaient petits, non, car c'est Julie qui avait apporté ce CD, les derniers réveillons et cette voix chaude qui vous enveloppe, ces airs simples et cette touche de " Noël à l'américaine", sont devenus, petit à petit, comme une tradition à la maison.
Martin s'installe confortablement pour écouter les douces chansons, et comme dans la boîte n° 17, il y avait des Smarties, il se laisse fondre de douceur dans le chocolat et les accords chaleureux de la musique.
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- misslou
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- Salut Tom, qu'est-ce que tu deviens ?
- Et bien je suis en train de faire une flambée dans la cheminée ! C'est pas qu'il fait froid, mais j'avais envie d'un bon feu et surtout de me faire cuire des pommes de terre sous la cendre.
- Hum c'est super bon ça ! C'est vrai que tu es verni et que dans ta bicoque, tu as le luxe d'une cheminée.
- Oui, j'apprécie vraiment. Si on va au chalet bientôt, comme l'autre année, il y a un bon stock de bois là-bas, pour se faire une soirée au coin du feu, ce serait bien ! Alors, c'est quoi la surprise de Julie, ce soir ?
- Un cigare et une carotte !
- C'est quoi cette histoire ??
- Et bien quand nous étions petits, Julie et moi, nous mettions nos chaussons sous le sapin le 24 décembre au soir et aussi, sur la table du salon, un bon cigare, parfois un verre de vin et quatre ou cinq carottes. Le lendemain, il y avait les cadeaux bien sûr, mais aussi le mégot du cigare dans le cendrier et le verre était vide : c'était la preuve que le Père Noël était bien venu et qu'il avait profité de nos petites attentions. Et il avait donné les carottes à ses rennes, évidemment. Mon père tenait beaucoup à cette tradition....
- Je vois, je vois, il est malin le père de Martin ! Je retourne surveiller les patates. Salut, à bientôt !
- Salut Tom, bonne soirée !
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- misslou
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- Salut Martin ! Tu ne sais pas ce qui m'est arrivé hier soir ?
- Ben tu t'es fait une soirée-patates, il me semble...
- Oui, comme tu dis, j'ai donc fait une bonne flambée et tout d'un coup, une grosse boule de suie est tombée dans l'âtre, pfoufff avec un petit nuage de fumée noire et en même temps, wizzzzzz ! c'est comme un projectile qui traversait la pièce !!
- T'es pas sérieux, si tu n'entretiens pas la cheminée, ce ne seront pas que des patates, qu'un jour on retrouvera sous la cendre, mais toute ta maison !
- Tu n'as pas tort... mais attends la suite : ce projectile en fait, c'était un piaf ! Une sorte de moineau ! et il tournait comme un fou, se sentant prisonnier dans ma pièce et cherchant une issue. Je n'ai pas eu le temps d'ouvrir la fenêtre qu'il avait repéré le ciel et le jardin, alors il fonçait vers la vitre ! Il se serait fracassé, mais j'ai réussi à me placer dos à la fenêtre. Pas le temps de changer de trajectoire, l'oiseau m'est arrivé droit dessus, je l'ai attrapé et je l'ai gardé un moment, comme ça, dans mes deux mains. Je sentais son coeur battre à tout rompre, tellement il était terrorisé.
- Et ben ! ... à mon avis, il a voulu jouer au Père Noël mais il a pas choisi la bonne cheminée !
- Rigole ! En tous cas, c'était touchant de voir ce petit oiseau se calmer petit à petit. Après j'ai ouvert la porte d'entrée : avec le coude j'ai pu actionner le bec de cane, tu sais, et une fois dehors j'ai ouvert les mains. Et voilà, il revient de loin celui-là !
- Sauveteur de piafs ! Tom, je te ferai un diplôme pour cet acte généreux ! C'est pas tout ça, mais il me reste la boîte 20 de mon calendrier à visiter...
- Salut Martin, tu me raconteras...
- OK, bonne soirée, salut Tom !
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-misslou -
- misslou
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La petite boîte d'hier contenait quelque chose d'impalpable, de subtil, d'évanescent... Pour ceux qui ont lu "Le parfum" de Patrick Sünskind, il sera facile d'imaginer comment, à Grasse, dans la capitale des parfums, au bord de la Méditerranée, on peut fabriquer... une essence de sapin. Car c'est bien ce qu'a trouvé Martin : une petite fiole, un peu comme celle des échantillons que l'on donne dans les parfumeries, toute petite mais ô combien précieuse ! En ôtant le minuscule bouchon de plastique souple, il a ouvert le monde merveilleux des parfums de notre enfance, quand les sapins avaient une odeur et qu'elle emplissait tout le salon de nos vieilles maisons.
Martin n'aime pas la tradition des sapins coupés, mais sentir l'odeur d'un sapin, quel bonheur ! Mais autant aller faire un tour en forêt et embrasser un sapin, pour autant que ses aiguilles nous le permettent ! et respirer son parfum, s'en enivrer !
La petite boîte numéro 21, toute bleue, est bien plus terre à terre. Elle renferme un petit carnet de places de cinéma, tarif préférentiel. Elle promet pour l'avenir, la perspective de dix bons films dans le petit cinéma d'à côté. Pas le grand Cinémarama, cette usine avec des écrans toujours plus grands, avec toujours plus de pop-corn et toujours plus de films à l'affiche ! Non, le petit cinéma d'art et d'essai de Martin propose une sélection choisie à regarder en bonne compagnie, avec des cinéphiles enthousiastes mais discrets. Martin range soigneusement le petit carnet dans son porte-feuille, merci Julie ! et reprend une inspiration d'essence de sapin, dans chaque narine, pour laisser son cerveau s'envoler vers l'esprit de Noël...
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- misslou
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Martin finit de fermer son sac de voyage. Il vérifie s'il a bien pensé à tout, les quelques cartons de courses sont prêts, il a sa lampe de poche, sa carte routière... En fait, il connait la route par coeur pour aller jusqu'à Neufmaisons et ensuite la montée, puis la route en lacets qui passe dans la forêt de sapins et sur la hauteur, le chalet, face à la vue magnifique sur la vallée entourée des petits sommets ! Il pourrait faire la route les yeux fermés !
Il faut qu'il fasse un petit détour pour aller chercher Mary au passage et Tom les rejoindra, sans doute demain ou mardi. Ah oui, j'emmène le diplôme de "Sauveteur de piafs" pour Tom, je l'ai bien réussi. Je prends aussi mon petit flacon d'essence de sapin et je vide les petites boîtes 23 et 24.
Martin découvre ainsi un petit grelot de Noël qui lui rappelle un livre : je crois que le titre...euh... c'était " le train de Noël "... ah non ! c'est " Boréal Express " ! Le petit grelot servira à la porte d'entrée du chalet, comme pour les premières histoires au coin du feu...Il y a aussi une enveloppe toute décorée où on peut lire " La lettre du Père Noël pour les humains, pour les grands et pour les petits " Voilà qui est plutôt mystérieux, le Père Noël nous écrit cette fois ? Cela fera l'objet d'une lecture et d'une histoire au chalet.
Allez , je me dépêche.... je ne sais pas quand j'arriverai là-bas... mais j'espère que beaucoup d'amis se joindront à nous trois, pour venir raconter, cet hiver encore, des histoires au coin du feu...misslou -
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- Tu veux une part de Christmas-cake, Mary ?
- Oh non, merci ! J'ai déjà pris le gros morceau ! Je vais faire...a cup of tea !!
Les trois amis sont bien installés. Le feu crépite joyeusement. Il y a sur la table les restes d'un bon repas. On s'est raconté les dernières nouvelles, on a parlé de Paul, Birgit, Jozef et on attend de nouveaux amis aussi.
Pour l'heure, c'est Tom qui propose un récit. Les autres regagnent les fauteuils devant la cheminée et les pieds posés sur la table basse, enroulés dans des plaids beiges et blancs, ils écoutent attentivement :
- Cette année, il n'y a pas de neige autour du chalet
-... d'ailleurs ça fait drôle de fêter Noël, ici, sans la neige ! remarque Martin.
- mais imaginez un pays très froid comme la Norvège ou la Finlande ou quelque chose comme ça ...
Par réflexe, Mary serre la tasse chaude dans ses mains, pour se réchauffer. Tom continue :
- Sergueï Irvanov marche dans la neige depuis un bon moment...
- ... on est plutôt en Russie, avec un nom pareil ! remarque Martin.
- Mais tu m'embêtes ! Ne m'interromps pas tout le temps ! C'est vrai que je ne sais pas où je vais. Il y a longtemps que je n'ai pas raconté...
- On va t'aider, dit Mary déterminée : alors c'est le histoire de Sergueï Irvanov qui marche dans la grande plaine blanche de Russie.
- O;K
Il entre dans la forêt. Tout est silencieux. Il n'entend que le crissement de ses pas dans la neige. Il se retourne et il peut voir, grâce à ses empreintes, tout le chemin parcouru.
Il n'y a personne. Ni bêtes, ni hommes
Il poursuit son chemin ou du moins ce qu'il pense être le chemin, car les arbres se resserrent et peu à peu, il a l'impression de perdre ses repères. Tout est blanc. Le sol, le ciel. Seules, les branches noires contrastent dans ce décor de coton.
Il avance en regardant partout et voici qu'il croise une ligne de pas venant de sa gauche, de l'est sans doute, et partant vers la droite. Ces larges empreintes sont sûrement faites par les après-ski d'un homme. Il doit être grand, car elles sont espacées et lourd, car elles sont profondes. Il ne doit pas y avoir bien longtemps qu'il est passé par là. Et Sergueï Irvanov se sent le coeur content à l'idée de trouver une âme vivante.
Alors, il crie : "Eh ! Oh! Ohé !" puis il chante, car ces paroles lui rappellent une chanson qui parle de matelots, de bateau, de tempête et de mer.
Et tout réchauffé et encouragé par son chant, il avance en suivant les traces toutes fraîches, dans la neige...
-... et alors ?
- Ben voilà !
- Ben alors ? Tu nous plantes là ? !
- Oui Martin ! C'est toi qui racontera la suite, demain, à moins que quelqu'un ne vienne imaginer cette histoire avec nous...
- ...ou pour nous raconter le histoire nouvelle aussi, précisa Mary, il suffit de se trouver un pseudo !! ... et elle versa du thé pour elle, Tom et Martin...misslou -
- misslou
.... "Et tout réchauffé et encouragé par son chant, Sergueï Irvanov avance en suivant les traces toutes fraîches, dans la neige..." : on en était là ? questionne Martin.
- Oui, c'est ça, allez raconte ! demande Mary avec gourmandise.
- Eh bien, après un bon quart d'heure de marche, Sergueï Irvanov découvre toute une surface piétinée, on peut même voir quelques touffes d'herbe gelées qui apparaissent. Il cesse de chanter et il examine les empreintes : elles sont différentes et elles intriguent vivement notre ami. En effet, on peut observer maintenant deux longues trainées dans la neige qui repartent vers l'ouest. Ce ne sont pas les traces nettes de skis, d'une luge ou d'un traineau, non. Plutôt celles de troncs d'arbres que l'on aurait traînés ou... celle d'un corps que l'on aurait tiré et dont les pieds inertes auraient raclé le sol... D'ailleurs, Sergueï remarque que cette fois, l'homme marche à reculons ! ce qui semble confirmer sa supposition. Mais il ne voit nulle part, d'autres empreintes qui pourraient être celles d'une seconde personne. Comment est -elle arrivée là ? Un frisson lui parcourt le dos.
Il regarde sa montre : il a deux bonnes heures devant lui, avant que ne tombe la nuit. Ensuite il lui faudra rentrer, car s' il a fui les bavardages et les reproches incessants de son épouse, il ne peut rester dehors trop longtemps. Oubliant le froid, toujours vif et très curieux de savoir où allait cet homme et son mystérieux fardeau, il enfonce davantage sa chapka sur ses oreilles et reprend son chemin dans cet univers blanc. Le paysage lui semble, à présent, moins féérique. Pas un son, pas un chant d'oiseau, rien au loin que cette ligne qui balafre la neige et s'en va à perte de vue....misslou -
- misslou
Sergueï Irvanov a trouvé une bonne cadence et il progresse vite, ne regardant que le parcours balisé, tel un athlète de marche rapide et il est tout surpris d'entendre des appels au loin. Il lève le nez et voit une silhouette venir vers lui en faisant de grands gestes et en criant "Par ici, par ici !". Quelques mètres derrière, Sergueï remarque un amas, comme un gros sac noir posé sur la neige.
Au fur et à mesure que l'autre s'approche, il reconnait sa voix et enfin, se trouve nez à nez avec Nikolaï, l'ouvrier qui travaille à la scierie.
- Qu'est ce qui t'arrive, dis-moi ?
- Ah ! Sergueï ! Comme tu tombes bien, j'ai vraiment besoin de ton aide !
Et comme ils avancent maintenant tous les deux, vers la forme immobile, là-bas, Nikolaï explique qu'il a trouvé Yakov, le bûcheron, ivre mort.
- Enfin au début, il était conscient et il racontait n'importe quoi, incapable de mettre un pied devant l'autre. Alors, je l'ai porté sur mon dos et Yakov s'accrochait à mon cou. Mais il a lâché et il est tombé, impossible de le réveiller. J'ai dû le traîner, mais là je n'en peux plus.
Arrivés près du vieil homme, Sergueï s'affole un peu du visage aussi blanc que la neige. Les vêtements du pauvre gars sont trempés, il n'a qu'une casquette, ses cheveux, qu'il a longs, se collent sur son front. Sergueï défait ses gants et les enfile tant bien que mal sur les pauvres mains gelées et il propose de le charger sur ses épaules avec l'aide de Nikolaï.
- Tu sais, c'est qu'il pèse son poids, le bougre ! s'écrie l'homme bien fatigué. Mais il est vrai que tu es tout frais, toi et si je suis là pour éviter qu'il ne bascule, on devrait y arriver.
Mais arriver où ? Nikolaï raconte alors son plan. Sa maison n'est plus qu'à une petite demie heure, car il vit dans un hameau bien avant la petite ville de Svirsk . Ils y arriveront donc juste avant la nuit et ils pourront s'occuper de Yakov :
- Je ne vois pas ce qu'il faisait loin de tout, dans ce coin de la forêt où il n'y a pas de coupes. Il a finit deux bouteilles de vodka et s'il avait passé la nuit dehors, je pense que demain il se réveillait avec les anges ! Tu peux rester à la maison cette nuit, si tu veux et tu repartiras demain, quand il fera jour.
Sergueï hésite mais après tout, que son épouse s'inquiète un peu en ne le voyant pas rentrer, n'est pas pour lui déplaire. Il accepte donc et les trois hommes font route lentement dans la forêt où le crépuscule bleuté donne à la neige de doux reflets.
- Je ne vous propose pas un verre de vodka, mais que diriez-vous d'un bon vin chaud à la cannelle ? C'est Martin qui a lancé l'idée, profitant d'une pause dans le récit de Tom. Il a déjà une petite idée de la suite qu'il donnera l'année prochaine ! à cette histoire, sauf si le petit grelot fixé à la porte d'entrée, annonce un(e) autre narrateur (trice)....misslou -
- misslou
- On pourrait plutôt déboucher le bouteille de Champagne pour le Nouvel Année ! ...c'est Mary qui vient de parler, est-il nécessaire de le préciser.
Et Tom part chercher trois flûtes, débouche un champagne de qualité et le bouchon fait "PAN" très traditionnellement, le son retentit dans toute la pièce.
" PAN" !! Sergueï et Nikolaï se regardent, stupéfaits. Ils viennent bien d'entendre un coup de feu qui retentit dans toute la forêt !
Ils scrutent le crépuscule mais ne distinguent rien. Heureusement ils approchent de la route qui s'en va vers Svirsk, elle est à peu près déneigée, alors vite ils s'éloignent ...
- Oh my God ! les deux histoires se mélangent ! s'écrie Mary
- Ce n'est pas grave, ce sont peut-être déjà les effets du Champagne. En tout cas je vous souhaite " Une très bonne année " à tous !
- Très bonne année, Martin ! Très bonne année 2020 à tous !misslou -
- misslou
L'autre jour, autour d'une galette, nous avons échangé bon nombre de blagues, plus ou moins fines... , ce qui me donne l'idée de ce petit texte :
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Ernestine, c'est 92 ans de bonne humeur, une bonne bouille bien flétrie, trois cheveux blancs frisotés et il faut bien le dire, Ernestine n'a plus de dents !
Aussi le jour de la galette, elle y va franchement !
Une canine rescapée à droite, une couronne à gauche (je m' demande pourquoi je tire les rois, dit-elle, j'ai déjà la couronne !), elle n'a donc rien à perdre !
Et si la frangipane est à son goût, il ne faut pas lui en promettre, elle vous nettoie l'assiette et toutes les miettes en moins de temps qu'il ne faut pour le dire !
N'avez vous jamais observé comme une accumulations de petits détails insignifiants, une suite de petits incidents sans importance apparemment, peuvent mener à la catastrophe ?
Ce matin-là, la boulangerie "Saveurs et Délices" était fermée pour cause de store électrique : impossible de remonter le rideau de fer de la boutique !
- "Ce n'est pas bien grave, se dit Léonie, la fille d'Ernestine, 71 ans, bon pied, bon oeil, je vais aller jusqu'à la boulangerie de la gare."
Mais là-bas il ne restait plus qu'une grande galette pour 8 à 10 personnes.
- "...ça fera un peu beaucoup pour trois, mais ça ira bien," se dit Léonie, qui n'avait pas envie de faire la tournée des pâtisseries.
Arrivée à la maison, on avait invité la voisine, une jeunette de 64 ans, à prendre le café et à tirer les Rois. Peu avant qu'elle n'arrive, Léonie voulut réchauffer un tantinet la grande galette .
- " Misère ! Elle ne rentre pas dans le four !"
Alors elle a coupé la galette en six parts et elle en a mis trois à tiédir, en se disant qu'on mangerait les autres le soir ou le lendemain.
La petit fête fut réussie. Les trois vieilles dames évoquèrent quelques bons souvenirs d'autrefois, la gaieté des bals d'après- guerre, les ouvriers qui sifflotaient si souvent en travaillant quelque soit leur paie et les bonnes farces que l'on faisait aux uns, aux autres, on était bien plus joyeux, autrefois.
Ernestine racontait, rigolait et c'est elle qui fut la Reine. Elle n'hésitait pas à mordre à pleine bouche, on le sait, mais prenait soin quand même de repérer la fève pour ne pas l'avaler tout rond...
Par contre quand le lendemain matin, on mangea les trois parts restantes avec le facteur, Ernestine n'y prit pas garde ! Pour elle, la fève ayant été trouvée la veille, il n'y avait plus rien à redouter...
Elle n'eut pas le temps de réagir, elle avala le petit Jésus emmailloté, la mangeoire et son socle en une seule bouchée ! Elle se mit à tousser comme une malheureuse, mais ni Léonie, ni le facteur ne réussirent à la faire revenir...
Ernestine est morte, un matin de janvier.
Léonie ne se le pardonna jamais. Pour que le facteur ait la chance d'être couronné, elle avait remis la fève de la veille dans les parts qu'elle avaient servies, ce matin-là et Ernestine ne le savait pas....
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- misslou
Une jolie formule que j'ai croisée sur Internet :
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Quand 2019
ne fut plus neuf,
2020
vint !
*misslou -
- misslou
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- Salut Martin ! Qu'est-ce que tu deviens ? T'es toujours confiné ?
- Salut Tom ! Non, non, mais je suis toujours masqué...
- Les temps sont durs, je sais. Mais tu as vu, sur Ecrivons un livre, on peut lire le chapitre 11 des Aventures de Louise d' Escogriffe.
- Ah bon ! Le roman partagé reprend !! J'y cours, j'y vole...
- Il faudra qu'on se fasse une "petite histoire partagée", au coin du feu, voici l'automne qui approche.
- Ouais, une bonne flambée, je vais essayer de retrouver ma poêle à châtaignes, tu sais celle qui est pleine de trous !
- Tu sais Martin, on a encore le temps d'ici les balades en forêt pour ramasser les châtaignes. Avant cela, j'avais envie de faire un petit texte sur l'écriture et les lecteurs... une sorte de petit
merci à l'art, aux livres qui nous ont été si précieux pendant ce temps difficile du confinement
- ... c'est vrai ! Je le lirai avec plaisir, salut !
- à bientôt, Martin !misslou -
- misslou
" L'art ne sert à rien et c'est pour cela que c'est important !"misslou -
- misslou
" L'art ne sert à rien et c'est pour cela que c'est important !"
C'est une professeure de dessin qui le répétait souvent à ses élèves qu'elle aimait bien " secouer", car elle les trouvait un tantinet passifs et conventionnels.
L'art, la littérature, la peinture, la musique, la danse, le théâtre, le cinéma entre autres, sont des disciplines créatives qui ne servent à rien... et pourtant, qu'aurions-nous fait en plein confinement sans un bon livre ? sans une mélodie pour adoucir l'après-midi ?
A l'heure où s'exprimait l'essentiel dans nos vies à l'arrêt, loin du boulot, l'art prenait toute sa place.
L'art nous aidait à vivre, notre esprit pouvait s'évader, tandis que nos corps restaient coincés entre quatre murs. Beaucoup ont trouvé dans cette trêve confinée, le temps de lire et d'écrire. D'écrire aussi leurs réflexions sur un autre mode de vie, une autre société. De nouvelles formes d'expression ont été créées, comme les "balconcerts" ou les " concerts confinés" où dix, vingt, trente musiciens se rejoignaient dans un savant mixage , pour faire de la musique, en étant physiquement à des milliers de kilomètres, les uns des autres ! C'est dire comme, pour certains, l'expression artistique est un besoin vital !
Pour le vrai lecteur aussi, lire relève d'un besoin vital. Que recherche le lecteur ? S'évader, partir vers des contrées ou des situations imaginaires ? Rêver ? Rire ? Réfléchir ? Frissonner ? S'émouvoir ?
L'auteur est seul à sa table, sur sa pelouse ou dans un bistrot...ensuite le lecteur lit dans son fauteuil, dans le train, seul avec son bouquin ou sa tablette... L'auteur lance une idée, un fil conducteur , un récit et le lecteur marche dans ses pas...
Qui a dit quelque chose comme : " Choisissez bien vos livres ! Vous ne suivriez pas un inconnu, comme ça, dans la rue ! Alors ne faites pas confiance au premier auteur venu !"
Un lecteur averti reconnait vite si " un livre lui parle", s'il se retrouve dans le paysage décrit, s'il aime la compagnie des personnages et le bon lecteur est créatif.
A partir des mots, il imagine le décor, avec sa culture personnelle ou son imagination, il se représente le Paris de 1910 par exemple ou un bord de mer sous un ciel gris et avec sa sensibilité, son vécu, il perçoit le caractère, la psychologie des personnages. J'aime bien quand l'auteur décrit très peu le physique des personnages, le lecteur est libre de les " voir" comme il le souhaite. Certains en comprenant le style de l'héroïne imagineront qu'elle ressemble à leur tante ou à la boulangère. D'autres choisiront le visage d'acteurs pour se représenter le personnage et ainsi ce cavalier non dépourvu d'humour, mais gardant toujours une certaine classe, pourrait très bien prendre les traits de Jean Rochefort, par exemple !
Par contre, j'ai horreur de lire un livre après avoir vu l'histoire adaptée pour le cinéma ! Comment lire Pagnol ou Rostand, si le visage de Depardieu ( que j'apprécie beaucoup néanmoins) s'impose pour Jean de Florette ou Cyrano ?
Je préfère lire d'abord et m'imaginer mon " Jean Valjean", même si les acteurs qui l'ont incarné et entre autres Lino Ventura, sont très attachants.
Je pense que le lecteur est créateur d'images. D'ailleurs les livres-jeunesse sont illustrés pour aider l'apprenti-lecteur à mieux "voir" ce qui est raconté ...
Mais cette expérience de lecteur n'est peut-être que la mienne ! Lire est un art ! Mais chacun le pratique sans doute à sa façon ? Comment voyez-vous votre rôle de lecteur ? et les lecteurs, tout comme les auteurs, sont -ils plutôt des caractères solitaires ?
Et c'est là toute la difficulté d'un site comme "Ecrivons un livre" ... Permettre des échanges entre auteurs et auteurs, entre auteurs et lecteurs, tout ce petit monde étant habitué à s'isoler avec son texte du moment...
Créé en 2016, le site a très bien fonctionné, en partant d'une riche idée : partager la lecture et l'écriture. Et puis, peut-être à force d'écrire, les auteurs ont eu peur de se répéter. Ils ont prétexté le manque de temps, le manque d'idées pour des sujets... N'ayant que peu de retours des lecteurs ( pourtant présents comme l'indique toujours le petit compteur) , ils ont eu l'impression d'écrire dans le vide ...
Le petit groupe des auteurs, comme pour tous les groupes humains, s'est désolidarisé, s'est éloigné et le site a été peu à peu déserté... c'est ainsi , c'est dommage !
Les visiteurs de ce site sont friands de conseils pour écrire, nous dit-on . Des conseils, soit ! Mais l'exercice quotidien de l'écriture est la meilleure façon de progresser. Ecrire souvent c'est écrire facilement. A mon sens, il faut lire beaucoup aussi et de bons auteurs, pour pouvoir écrire. C'est déjà l'orthographe qui s'imprime ainsi dans nos têtes. Mais les fautes n'ont pas d'importance. Il est facile de corriger les fautes d'un texte savoureux où l'auteur a été inspiré.
Et puis comme le disait Marguerite Duras :
" Ecrire, c'est savoir ce que l'on écrirait , si on écrivait ". Il y a un moment où un bon lecteur doit se lancer. Et j'ajouterais cette petite phrase que j'adore également :
" On n'est jamais aussi bien étonné, que par soi- même ! "
Venez écrire !
Mais sur quel sujet allez-vous me dire ?
Faites quelques pas, quelques lignes et un autre auteur ou un lecteur, vous guidera....
Venez lire !
Mais n'hésitez pas à donner vos impressions, vos encouragements, vos critiques, participez ! Proposez des sujets, pourquoi pas !
Ecrivons un livre, n'est-il pas une chance de favoriser le partage des uns et des autres autour d'une histoire ou d'un jeu d'écriture... ?misslou -
- misslou
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- Salut Martin !
- Coucou Tom !
- Noël 2020... il nous faudrait un conte de Noël, des souhaits, des lutins...
- Si tu veux Tom... mais ce conte, je te propose de le " puiser dans la réalité", dans une petite rivière qui sillonne le doux département de la Drôme, La Sye.
- Pourquoi pas ? Alors je t'écoute...
Au bord de la Sye, il y a un village " Aouste-sur-Sye" où il ne se passe pas grand chose. Quelques joueurs de pétanque sous les marronniers de la place, la vie qui s'écoule doucement. En février 2019, les deux épiceries du village ont fermé chacune tour à tour et pour faire les courses, il fallait parcourir trois kilomètres pour aller à l'hypermarché de la région. Les vieux devaient se faire aider, plus possible de trouver un commerce pour taper la discut !....
- .... elle commence plutôt amère ton histoire, Martin...
Non, non, car grâce à Guillaume, début 2020, un collectif d'habitants s'est réuni. Ils s'appellent : " Et Sye on osait ?". Guillaume a envisagé de suivre une formation pour ouvrir une épicerie associative. Bernadette s'est portée volontaire pour être trésorière. Claude loue ( gratuit pour démarrer !) le local de l'ancien salon de coiffure dans la Rue Principale.
Il y en a eu des démarches et des problèmes à résoudre, mais bon an, mal an, le 7 octobre 2020 s'ouvre " l' Epicerie géniale !". Ils n'ont pas peur des mots à Aouste-sur-Sye ! Quinze producteurs bio de la région livrent leurs produits mais on vend aussi les articles de la distribution habituelle, on accueille tous les porte-monnaie. Grâce aux bénévoles, un dépôt de pain a été organisé. La petite épicerie marche bien. En plus, elle reçoit une aide financière de " Villages Vivants".
A Aouste-sur-Sye, tous les habitants réunis autour de ce projet sont devenus amis. Et pour 2O21, il voudrait ouvrir un restaurant associatif ! Avec " Phénix" pour les conseiller, on ferait appel au volontariat pour trouver des cuisiniers pour préparer les invendus de l'épicerie et proposer un menu où chacun serait bienvenu !
- Elle est pas belle, ma petite histoire de Noël.
- Ah Sye, euh...si Martin ! On a envie d'aller à Aouste !
- Et oui, quand chacun apporte ce qu'il sait faire et qu'on mène un projet tous ensemble, ça fait chanter la vie !
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- misslou
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- Salut Martin ! Je te souhaite le meilleur pour 2021 !
- Merci Tom ! Très bonne année à toi aussi !
- ...et très bonne année à tous les lecteurs et à tous les auteurs de Ecrivons un livre, pleine de beaux récits et de joie d'écrire ensemble.
- ...et nous souhaitons à Marie-Laure, la réussite de tous ses projets en 2021 et une très belle année.
- Que de voeux ! Que de souhaits ! Mais le début d'une nouvelle année c'est fait pour ça !
- Longue vie à Ecrivons un livre et que fleurissent les belles histoires !
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- misslou
- Waaaooouuh ! je me réveille après quasiment un an de profond sommeil...
Tu es là Martin, réveille-toi !
- ...
- Il n'a pas dû voir que ça bouge en page d'accueil : le projet d'éditer le roman écrit à plusieurs auteurs, " Une aventure de Louise d' Escogriffe" reprend et puis un projet sur la radio aussi ! merci à Marie-Laure, ça fait plaisir tous ces nouvelles idées sur notre site préféré !
Martin, tu es là ? OuuuhOuuuuh !
- ....
- Personne . Difficile de se remettre à écrire sans mon copain... Je vais essayer de voir ce qu'il devient...
mais entre temps si vous avez envie d'un petit duo pour se remettre en forme, un petit quelque chose écrit à deux, je suis là...
et à bientôt sur " Ecrivons un livre" en tout cas :)misslou -
- Écrivons un livre - La Team
- Modérateur
Oui !! Tout vient à point à qui sait attendre. Et vous avez tous fait preuve d'une grande patience.
Pour répondre à Misslou, Twitch n'est pas une chaîne de radio, mais une plateforme de streaming. On va donc me voir !! Ça fonctionne un peu comme YouTube, mais vous pourrez discuter avec moi en direct via le chat. Vous me verrez, mais pas moi : c'est ça qui est drôle ! Vous en saurez un peu plus dans les prochains jours Martin.Écrivons un livre - La Team
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