La Citadelle hors du temps

  • misslou
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    - Ah Martin ! Je n'y comprends rien à ce jeu, mais de jouer avec toi c'est bien sympa ! Et s'il n'y avait pas toute cette eau à franchir, ce serait encore mieux !
    - Salut mon vieux, et ben elles ne t'ont pas raté les "ronces hors du Temps" !!
    - Rigole ! Sous mes lambeaux de pantalon, j'ai mal, crois -moi et mes mains, c'est pareil. Je le sens pas du tout de faire de l'escalade, maintenant, dans cet état. D'ailleurs, il vaudrait mieux continuer de ce côté -ci ou de ton côté ?
    - Je vais te dire, ça me semble impossible de grimper tout là-haut. Il y a très peu de barreaux horizontaux et les pointes, au sommet, se hérissent dans trois directions. J'ai pas trop envie de finir en merguez au bout de ces brochettes...
    - Mais pourquoi, ils ont mis cette rivière derrière les barreaux ?
    - Je pensais à un système de défense pour empêcher quiconque de rentrer dans la Citadelle, en barque par exemple. Regarde le sens du courant, en bateau tu n'as qu'à te laisser filer sous la muraille, une fois que tu as débarrassé l'arche de tous ces grillages, mais à t'entendre "une rivière derrière les barreaux ", ça me fait penser qu'elle représente peut-être un danger ? Comme s'il ne fallait pas aller dans l'eau, encore moins la boire ...
    - Pas faux ton raisonnement. Mais tu as remarqué, si je ressens la douleur de mes jambes toutes griffées, depuis le temps qu'on marche, je ne ressens ni la soif, ni la faim...
    - ... ni la fatigue ! c'est vrai, j'ai la même impression Tom, c'est aussi très étrange tout ça... Alors on fait quoi avec cette rivière ?
    misslou
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    - On fait quoi... dommage qu'on ne puisse pas se payer un petit plongeon. Tu te rappelles ce week-end je ne sais plus trop où, cette journée à la rivière, on avait même mis les bières au frais dans le courant, dans une sorte de nasse, un panier en ferraille et quand on est revenu , il n'y avait plus une bière !
    - Oui, je m'rappelle c'était le week-end à St Fargeau, oh oui qu'est-ce qu'on était bien là bas...
    - Bon, en tout cas ici, on ne va quand même pas repartir, pour contourner la Citadelle, chacun de son côté
    - Oui tu as vu sur le dessin, il y a une entrée, mais complètement à l'opposé d'ici.
    - Je propose, cher Martin, qu'on longe la rivière même si sur cette rive, je ne pourrai pas avancer vite. Regarde c'est une jungle inextricable et pour toi, c'est une balade, une partie de campagne, un vrai parcours de santé...
    - Il y a pas mal d'orties, quand même
    - Allez, on y va, avance à ton rythme, tu me préviendras s'il y a une occasion de franchir ce cours d'eau, les grilles sont peut-être abîmées quelque part et elles doivent bien commencer quelque part....
    misslou
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    de Martin à Tom :
    - ça commence à monter par ici, c'est une partie plus rocailleuse, sur ta rive aussi et tu auras moins de mal pour marcher. La rivière fait une petite cascade, un saut d'à peine un mètre et c'est dans cette petite chute d'eau qu'on se rend compte que l'eau n'est pas nette et elle a une odeur acide ... Avec tout ça, les grilles sont plantées un peu en décalé, mais rien ne permet de les franchir pour l'instant... J'entame la montée Message terminé
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    de Martin à Tom :
    - ça y est, vieux frère, mission réussie ! ça grimpe dur, mais je suis arrivé à l'endroit où la rivière, presqu'un ruisseau sort de la roche. Les grilles, bien sûr, se rejoignent, ça y est plus de frontière ! Par contre la pente est bien escarpée. D'ici d'ailleurs, un peu en hauteur, j'ai une vue imprenable sur la Citadelle. Je te la laisserai découvrir, toi aussi, quand tu arriveras... Message terminé
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    de Martin à Tom :
    - Allo Tom ? Pas de nouvelles, est-ce que tu as reçu mon message ? Avec ce matériel préhistorique qu'ils nous ont fourni, je me demande toujours si la communication est passée.
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    de Tom à Martin :
    - Oui, oui, je te reçois cinq sur cinq. Il ne fonctionne pas si mal leurs " talkie-walkie d'avant guerre " ! J'y mets le temps mais j'arrive, je suis au milieu de la montée, à tout de suite !
    misslou
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    Le narrateur :
    Ceci pourrait être la fin du chapitre 1.
    Ici, commencerait le chapitre 2.
    Chapitre 2


    Tom et Martin, deux copains liés par une longue et solide amitié sont plongés dans un jeu, sans préparation, sans consigne ni directive bien définies, sans but à atteindre, dirait-on.
    Ils se trouvent face à ce qui semble être un paysage, une vaste vallée. Mais le ciel figé où le temps et les saisons se sont arrêtés, fait davantage penser à un décor, qu'à une réelle région de notre globe. Ce pourrait être quelque part en Europe, en un temps où l'on savait construire des châteaux, au Moyen-âge mais tout aussi bien au XXIème siècle, devant les vestiges d'une ancienne citadelle.
    Les deux amis ont réussi à se rejoindre et à présent sur cette hauteur, ils cherchent des repères, des indices. Ils réfléchissent à une façon un peu organisée d'avancer dans ce curieux jeu, sans enjeu et sans règle du jeu.
    Ils peuvent voir le chemin parcouru, la citadelle, véritable forteresse face à eux, même si elle semble privée de donjon et qu'à l'intérieur, on ne devine rien si ce n'est des arbres qui dépassent des créneaux et des merlons, signe d'abandon, la citadelle est livrée au néant et à la végétation. Tout ici est d'ailleurs assez verdoyant. Mais c'est ce silence qui trouble les deux amis, pas un bruit ni humain, ni animal. Pas un seul mouvement, ni le son d'une activité humaine, d'une voix, pas même celui d'un bourdonnement, d'un coassement ou d'un frémissement. Un silence étrange. Seule la rivière qui s'écoule fait sonner le son cristallin de l'eau sur la roche, mais l'odeur acide, âcre qui pourrait vite être suffocante, rend aussitôt inamical le flot de cette eau. Entre ses deux grilles, elle file presque en ligne droite jusqu'aux pieds des murailles de la citadelle.
    A sa gauche, Tom a suivi des yeux son parcours dans les ronces et il devine au loin, la remise en pierre, le bidon juste à côté et repense à ce message peint sur la porte, seule amorce de ce curieux jeu : elle entre toujours la première et sort toujours la dernière. La clé ? La clé de ce mystérieux début de jeu ?
    Martin refait des yeux son itinéraire, cette entrée murée ne leur apportera aucune solution, par contre il s'étonne de cet immense ravin que l'on aperçoit tout à droite. Aucun pont, ni rien ne semble permettre de le franchir et par delà le ravin, cette immense surface blanche ponctuée de noir, évoque pour lui les rangs bien alignés d'une vigne sur un champ de neige....

    - C'est une belle image, Martin, mais ça ne tient pas la route, la neige aurait recouvert les vignes, aussi. Mais je t'accorde que cet alignement fait bien penser aux coteaux du Beaujolais ! De la neige ? ça parait étonnant dans une histoire où le temps s'est arrêté, une saison ici et une autre là, juste à côté, en même temps ?
    - Tu sais mon vieux, je crois qu'il faut cesser d'être tout à fait rationnel, dans cette histoire à dormir debout ! La question à se poser, c'est est-ce qu'on va vers ce champ de neige ou vers la citadelle ?
    - Ou vers cette remise, je te le rappelle Martin, où figure le seul élément en rapport avec un jeu, cette énigme peinte sur une porte ...
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    - Et bien Tom, tu serais prêt à retourner t'abimer les guibolles dans les ronces et les herbes folles ?
    - Tu sais, ça ne m'enchante pas, mais soyons logiques, c'est le seul endroit qui semble nous garantir un départ sérieux dans ce drôle de jeu !
    - Sérieux ! Sérieux ! comme tu le dis, tout cela n'est qu'un jeu ! Alors d'accord, en avant pour aller résoudre l'énigme de la remise....

    le narrateur :
    et les deux copains reprirent leur chemin, partant sur la gauche de la " rivière prisonnière", mais Martin jeta quand même un dernier petit coup d'œil à sa vigne dans la neige comme pour lui promettre de revenir, dès que possible, afin d'élucider aussi son mystère...
    misslou
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    - C'est bon, on arrive. Tu vois, on dirait bien des enclos pour les moutons et cette remise était peut-être un abri de berger ?
    - Cadenassé à double tour ! Alors, il avait des lingots d'or à cacher ton berger ! Voyons un peu cette porte....
    - Qu'est-ce que tu en penses, Martin ?
    - Mais que tu m'avais bien énoncé la phrase, mais tu ne m'avais pas précisé cette façon d'écrire bien particulière, regarde des lettres minuscules et des capitales.... mais elle est là notre solution !
    Et Martin montra du doigt les grandes lettres des mots peints, une à une : elle ENTRE ToUjours la premIère et sort toujours La dErnière. Son ami lut lentement, comme l'aurait fait un enfant de 5 ans :
    - Entre Tule ?
    - Entre tuile, Tom, tu oublies le I, ça veut dire que mon idée de clé est tout à fait plausible et qu'il faut chercher la clé sur le toit quelque part entre les tuiles !
    - Pas bête !
    le narrateur :
    Tom et Martin inspectèrent la gouttière, puis Martin se servit du gros bidon pour monter sur le toit avec précaution car la construction ne semblait pas bien solide et il passa la main dans le moindre petit espace entre les tuiles, il dégagea ensuite le reste du liseron et toute la végétation avant de trouver entre deux tuiles un petit morceau de bois, une petite planchette.
    - Tom, je crois que je l'ai. Regarde je la dégage, attends il faut faire doucement, je la fais glisser un peu, là, attention... voilà.
    - Tu l'as ?
    - Je l'ai vieux frère ! Regarde ça, elle est fixée derrière ce petit bout de planche depuis des siècles, peut-être !
    - Comme tu y vas ! Ce n'était pas écrit en vieux français non plus ! Icelle qui entroit à prime et sortoit in fine !!
    - Rigole, n'empêche que maintenant, nous allons voir ce que nous allons voir...

    le narrateur :
    Tout ragaillardi, par cette trouvaille et cette recherche rondement menée, Martin avait d'un bond souple regagné la terre ferme. Il ne fut pas difficile de détacher la petite clé de son support et tous les deux s'approchèrent de la porte de fer. La clé entra sans peine, par contre il fallut un peu d'énergie et de doigté pour la faire tourner. Pour autant la porte ne semblait pas s'ouvrir et c'est Tom qui, d'un coup d'épaule, réussi à la faire pivoter sur ses gonds. La poussière soudain prise dans la lumière du jour, retombait lentement et dans la partie éclairée, les deux amis purent voir ceci ....
    misslou
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    Quand la poussière fut retombée, leurs yeux s'habituant à l'obscurité, ils purent discerner un lit de paille sur le côté de la petite pièce et sur le mur en pierre du fond, des étagères allant du sol au plafond, remplies de livres bien rangés. Sur la droite, encore quantité de livres et un petit bureau accompagné de sa chaise.

    - Je pense que ton berger ne gardait pas les moutons, Tom, mais plutôt les chèvres.
    - Ah bon ? Comment tu sais ça ?
    - Parce qu'il aimait les chèvres, les boucs et les bouquins !
    - Très drôle ! Moi, je trouve ça touchant un berger avec une passion pour la littérature...
    - Et il lisait Victor Hugo, Zola, Jules Verne, excusez du peu !
    - ...il y en a bien une centaine...
    - Ah ! je trouve ici, Cendrillon et Aladin, fidèles à ses livres d'enfance, notre berger.
    - ...et il y a des ouvrages très anciens, regarde Martin.
    - Hum, belle reliure ! Ils sont sacrément beaux ceux-là et ils ne semblent pas s'abîmer dans cette remise, c'est curieux...
    - Mais ils ne peuvent pas vieillir et s'abîmer, Martin, tu sais bien que nous sommes ... Hors du Temps...
    misslou
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    Les deux amis restèrent un bon moment à feuilleter les livres de la remise. Regarder les belles gravures des Fables de la Fontaine, "...et que faisiez vous au temps chaud, je chantais ne vous déplaise !", lire un passage des Fourberies de Scapin, retrouver quelques vers d'une poésie " C'est un trou de verdure où coule une rivière...", " ...et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe, un bouquet de houx vert et de bruyère en fleurs."
    Martin s'était assis au petit bureau, comme avait dû le faire tant de fois, l'habitant de ces lieux et il orientait son livre vers la lumière qui franchissait la porte. Tom avait dégagé une rangée de livres et il inspectait le mur du fond...

    - J'avais pensé qu'avec un peu de chance, il y aurait une entrée directe dans la citadelle depuis cette remise. Elle est adossée à la muraille et...
    - Et on nous aurait aménagé une porte, histoire de nous simplifier la tâche. Vous rêvez mon cher Tom, ils feront tout pour nous compliquer la vie, c'est le jeu après tout !
    - Je préférais vérifier quand même. D'ailleurs j'ai bien fait, car en déplaçant tous ces livres, regarde ce que j'ai trouvé...
    misslou
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    le narrateur :
    Tom retira l'élastique d'une petite liasse de papiers qui révélèrent, une fois dépliés, quantités d'ébauches de dessins, de croquis et puis des listes à n'en plus finir, des titres de livres apparemment et puis des chiffres, des nombres, dans de curieux agencements. Se passant une à une, les feuilles froissées, les deux amis consultaient, perplexes, toutes ces étranges notes écrites au crayon à papier, d'une petite écriture serrée.

    - Ton berger avait une âme de bibliothécaire, dit finalement Martin, avec toutes ces listes d'ouvrages, il a sûrement dû dresser là un inventaire.
    - Oui sans doute, mais ces curieux dessins et ces savants calculs....
    - Bien, laissons-là les notes du berger et je te propose de continuer à avancer. Nous ne savons toujours pas où va ce jeu, bien que tout cela ressemble peu à un jeu, je me fatigue de chercher sans savoir ce que je cherche et j'espère qu'on nous enverra bientôt quelques consignes, quelques cartes ou un semblant d'objectif !
    . Ne te désole pas Martin. Puisque nous prenons un bain de littérature, j'emploierai une jolie citation, tu l'as connais peut-être : "Qu'importe la destination, si le voyage est agréable".
    misslou
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    - C'est vrai, tu as raison. Mais on parle souvent des droits d'auteur, qu'en est-il du droit des personnages ?!
    - Martin, tu deviens bien philosophique ! Est-ce l'environnement de tous ces bouquins, qui nous fait parler comme des livres et sur des sujets bien métaphysiques ?
    - Sortons de cette remise, vieux frère. Nous trouverons bien notre chemin dans cet univers, hors-du-temps et même si les minutes ne nous sont pas comptées, il ne va pas faire long feu, leur drôle de jeu. Allez Tom en avant !

    le narrateur :
    les deux copains reprirent leur chemin, non sans avoir fermé la porte et emporté la clé. Sans se concerter, ils prirent la même direction vers cette région où ils ne s'étaient pas encore aventurés. Ils longèrent la haute muraille de la Citadelle, qu'ils contournèrent sur un terrain bien plus accueillant : pas de ronces, ni de fil barbelé, mais une herbe peu haute parsemée de pissenlits. Tom se dit qu'il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas vu de fleurs, ni même de couleurs. Dans ce monde au ciel blanc et immobile, il n'y avait de teinte que celle de la terre, les gris de la pierre, le vert de la végétation et pas une couleur vive. Ce jaune pissenlit le ravit.
    Marchant d'un bon pas, chacun dans ses pensées, ils finirent par arriver devant une grande porte, dont les panneaux imposants avec huit manivelles fixées sur huit ferrures de métal, ressemblaient à une machine infernale. Tom pensait qu'on aurait pu, avec tant de manettes et de roues, commander une de ces anciennes locomotives à vapeur. Martin y voyait le tableau de bord d'un sous-marin avec des manivelles pour ouvrir les ballasts, fermer les écoutilles et faire maintes autres manœuvres. On ne pouvait accéder, même en se mettant sur la pointe des pieds, qu'à quatre des manivelles, deux par battants, les quatre autres restaient inaccessibles, sans trouver un moyen de s'élever. Les ferrures étaient percées de trous et on pouvait observer des petits bâtons métalliques , comme des clenches, placés ici et là, dans certains trous.

    - Qu'est-ce que c'est que ça ? dit Tom le premier.
    - La porte d'entrée de la Citadelle. Si entrer dans la remise n'était pas bien compliqué, ici crois-moi, c'est une autre paire de manches....
    misslou
  • Écrivons un livre - La Team
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    Illustration : Misslou
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    - Sûr que ça m'a l'air plutôt compliqué, voyons ça... Les manivelles peuvent tourner, tous ces mécanismes ne semblent pas trop rouillés.
    - ...ça grince comme pas possible, mais ça tou-ou-ou-ourne ! en effet...
    - Enfin, jusqu'à un certain point, regarde celle-ci elle se bloque à cet endroit.
    - Oui, mais je suis sûr que si tu retires la tige en métal, ce bâton, là, et bien tout doit se débloquer
    - Bien vu, mais quand même, je bute plus loin, Martin.
    - En tout cas, il y a un lien entre ces manivelles et ces tiges. Il faut choisir le bon trou pour les placer, voilà tout !
    - Ah ! Ah ! Tu m'fais trop rire : "et voilà tout !". On est devant quasiment une porte de coffre-fort, plus que solide, bien plus haute que nous et...
    - Mais t'en fais pas. A mon avis, avec un peu de méthode et de temps, on devrait y arriver.
    - Du temps, on en a ! Ici Martin, le temps ne compte pas, nous sommes Hors du Temps et pour l'instant ... Hors de la Citadelle !
    misslou
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    - Alors voyons, raisonnons peu, raisonnons bien ! comme disait mon cher père. Nous avons là un, deux, trois,... cinq, six... neuf trous par ferrures, donc neuf choix possibles pour placer nos clenches....
    - multipliés par 8 ferrures, ça donne un nombre incalculables de possibilités et la probabilité quasi nulle de se dépêtrer de tout cela grâce au hasard ! Par contre neuf, c'est le chiffre qui revenait sans cesse dans les notes de notre berger !
    - Très bon sens de l'observation et très bonne organisation. Hé ! mais tu as pensé à emmener les feuillets, Tom, vieux brigand ! Si tu as vu juste, cela veut dire que notre berger nous a préparé le terrain en quelque sorte et que toutes ses tentatives et ses déductions vont nous servir.
    - Voilà, j'y suis. Tu vois sur ce feuillet, on dirait bien la représentation des ferrures, quatre à droite, quatre à gauche et les numéros de 1 à 9 à chaque fois, dont certains sont entourés...et sur celui là, même disposition...
    - Oui mais bonjour les ratures ! A mon avis ce n'est pas sur cette page qu'est la solution !
    - A-t-il seulement réussi, Martin ? Moi, je pense plutôt que non. Pourquoi aurait-il gardé tous ces brouillons., sinon ? Si tu trouves la solution, tu l'inscris et tu gardes la seule feuille qui te permet d'ouvrir la porte !
    - Possible, mais tu sais chacun sa façon de procéder et ensuite, il a peut-être conservé la trace de son raisonnement, s'il y avait un jour à s'y remettre...
    - En tout cas, Martin, il me semble intéressant maintenant d'éplucher toutes ces notes.
    - Tout à fait et je te propose de trouver un endroit pour nous installer confortablement.
    - OK, inspectons les environs dans un peu toutes les directions et on se tient au courant, d'accord ?
    - D'accord.
    misslou
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    le narrateur :
    Ceci pourrait être la fin du chapitre 2.
    Ici commencerait le chapitre 3

    de Martin à Tom :
    - Tu sais que j'ai continué le long de la muraille et bien, rien de ce côté. J'ai juste vu quelques rochers, mais ça ne fera pas l'affaire. Par contre, cette région est agréable, le terrain est facile, on pourra peut-être venir faire un tour dans les parages, à l'occasion. J'espère que tu as trouvé quelque chose Message terminé
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    de Tom à Martin :
    - Ecoute, si tu n'as rien de ton côté, j'ai trouvé tout un groupe d' arbres, dont un a été coupé. Il y a une large et belle souche bien plane, pour nous asseoir ou même pour étaler devant nous, tous les feuillets intéressants. Finalement c'est pas mal. Je te suggère de revenir à la porte de la citadelle. J'ai marché droit devant dans l'axe de la porte. D'ailleurs je viens à ta rencontre, si tu veux...
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    de Martin à Tom :

    - O K message bien reçu, j'arrive.
    Tu sais, je commence à ne plus faire attention à ce silence tout autour de nous. Et puis, je me suis fait aussi à ce temps sans matin, sans soir, sans début, sans fin, c'est étrange mais ça me semble naturel à présent
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